44 EDOUARD NAVILLE. [14]
en partie compréhensibles, mais il est impossible d’y trouver aucun sens : « . . .le
nain voit les ordres d’Horus de Manu. Ils ne se meuvent pas(?), ils ne tremhlent W(?)
j)as sous les doigts d’Horus de Manu-n.
Ges verhes paraissent indiquer des dangers dont les yeux cl’Horus sont préservés.
On les trouve dans ïe Livre de VAmduat et au Livre des Morts {Todt., 89, 11) avec
cles déterminatifs tout différents.
Ge qui rend ce texte particulièrement difficile, c’est que c’est un texte magique.
II s’applique à Noferatum, qui est d’abord une plante représentée sur la paroi du
sarcophage ou sur îe mur du tombeau, où elle sert de talisman assurant, soit au
corps du défuut, soit aux offrandes qu’on déposait à côté cle lui, une protection effi-
cace contre ses ennemis, dont le premier clevait sans doute être la corruption. II suf-
flsait de représenter la plante pour la faire naitre; peut-être aussi en mettait-on un
spécimen clans le tombeau ou dans le sarcophage. La protection s’exerçait par le par-
fum cle la plante, ou par sa vertu magique. On sait que mème cle nos jours la super-
stition attribue ce pouvoir à certaines plantes. 11 n’y a donc rien d’étonnant à ce que
cette idée régnàt chez les anciens Égyptiens. Sur ce lotus, on prononçait des paroles
cabalistiques, dont ia vertu est d’autant plus grande qu’elles sont moins eomprises.
La magie s’entoure toujours cle mystère. Dissipez cette obscurité, expliquez ces pa-
roles étranges, et l’effet magique disparaît aussitôt. Tel est, me semble-t-il, le but cle
la représentation du lotus de Noferatum et le sens des paroles qui raccompagnent.
(!)
Ma copie qui n’indique qu’un signe douteux porle
en partie compréhensibles, mais il est impossible d’y trouver aucun sens : « . . .le
nain voit les ordres d’Horus de Manu. Ils ne se meuvent pas(?), ils ne tremhlent W(?)
j)as sous les doigts d’Horus de Manu-n.
Ges verhes paraissent indiquer des dangers dont les yeux cl’Horus sont préservés.
On les trouve dans ïe Livre de VAmduat et au Livre des Morts {Todt., 89, 11) avec
cles déterminatifs tout différents.
Ge qui rend ce texte particulièrement difficile, c’est que c’est un texte magique.
II s’applique à Noferatum, qui est d’abord une plante représentée sur la paroi du
sarcophage ou sur îe mur du tombeau, où elle sert de talisman assurant, soit au
corps du défuut, soit aux offrandes qu’on déposait à côté cle lui, une protection effi-
cace contre ses ennemis, dont le premier clevait sans doute être la corruption. II suf-
flsait de représenter la plante pour la faire naitre; peut-être aussi en mettait-on un
spécimen clans le tombeau ou dans le sarcophage. La protection s’exerçait par le par-
fum cle la plante, ou par sa vertu magique. On sait que mème cle nos jours la super-
stition attribue ce pouvoir à certaines plantes. 11 n’y a donc rien d’étonnant à ce que
cette idée régnàt chez les anciens Égyptiens. Sur ce lotus, on prononçait des paroles
cabalistiques, dont ia vertu est d’autant plus grande qu’elles sont moins eomprises.
La magie s’entoure toujours cle mystère. Dissipez cette obscurité, expliquez ces pa-
roles étranges, et l’effet magique disparaît aussitôt. Tel est, me semble-t-il, le but cle
la représentation du lotus de Noferatum et le sens des paroles qui raccompagnent.
(!)
Ma copie qui n’indique qu’un signe douteux porle