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Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne — 1.1925-1927

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Guéraud, Octave: Un nouveau papyrus de l'Odyssée: par M.O. Guéraud
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https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0140

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0. GUÉRAUD. [43]

passage puisse paraître aitéré à un critique, ceiui-ci sera-t-il jamais assez stupide
pour s’imaginer qu’il retrouvera ie texte authenlique s’il condense huit vers en trois?
II estplus vraisemblable que Zénodote s’appuyait, dans ces cas-là, sur une partie de
la tradition, au moins sur un manuscrit qu’il jugeait. digne de confiance. Le papyrus
Jouguet nous confirme l’existence de traditions de ce genre (cf. en particuiier
x 50 et suiv.).

Je n’ai pas i’iilusion de croire que j'ai proposé, dans ces queiques pages, une so-
lution complète du problème de ia vulgate. Si je pense que ies Alexandrins n’ont fait
que la dégager d’un ensemble de manuscrits dans lesqueis elle était déjà contenue en
puissance, ia principale question subsiste : comment expliquer l’existence de ces ma-
nuscrits à côté des recensions plus longues? Représentaient-ils des traditions restées
moins interpolées ou bien étaient-ils déjà le produit de i’activité critique des siècies
précédents? Ii y a sans doute un peu des deux causes. Ge que nous appelons omis-
sion, parce que nous nous piaçons au point de vue de la vulgate, n’est souvent qu’ab-
sence d’interpolation. Mais un abrégement comme celui que le papyrus Jouguet
présente en x 67-70 semble bien révéler la main d’un remanieur maladroit. Quoi
qu’il en soit, i’étude de cette question sortirait du cadre du présent article où j’ai
voulu seulement présenter aux homérisants le nouveau papyrus et marquer ce qui
me parait en faire i’intérêt. J’espère qu’ils m’accorderout ieur induigence au cas où,
par un défaut commun à qui présente de l’inédit, cet intérèt m’aurait semblé plus
grand qu’il ne l’est en réalité.

L’Institut de papyrologie possède deux autres fragments d’Homère, un de ïlliade,
un de I'Odyssée. Ils sont très petits et d’intérêt minime. Ils proviennent de carton-
nages d’EI Lahoun et datent probablement du 11 e siècle av. J.-G. L’écriture est une
petite capitaie assez belle, fine et régulière. Les lettres ont déjà un peu de cette
aiiure bouffie qui ira en s’accentuant. Le texte est celui de la vulgate sans aucune
variante, mais les fragments sont si courts qu’on ne peut rien conclure de cette
conformité avec la vulgate. Voici la transcription :

A 485 vrjcL (jlsv oï ys (xé\cuv(x]v stt’ rjirsipoto ëpvGuxv

486 v\pov èiri \pccpLotdois, V7r]o §’ èpfxara (LCLxpcL tolvv[(T(JCLv

487 CLVTOl §* ècrxibcLVTO x\cltcl xXiaiCLS T£ vècLS TS.

488 AvTCLp ô pLr/vie vvvaij izocpr/pLSvos cbxv7rdpo[i(Ti

489 Sioysvr/s n^Aéos vijos, tzoScls cbxvs
 
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