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Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne — 1.1925-1927

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Keimer, Ludwig: Georges Schweinfurth et ses recherches sur la flore pharaonique
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https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0219

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12] GEORGES SGHWEINFURTH. 199

en EgypteiU 1), etqui, ainsi qu’il aimait à le raconter lui-même, n’avait pas été sans
faire quelque bruit. Mais ses travaux prirent une nouvelle direction après qu’eurent
été découverts, le 6 juillet 1881, les tombeaux royaux de Deir el-babariU). — Tandis
que la valeur scientifique des parties de plantes que les musées égvptiens avaient
reçues depuis Champollion était fort amoindrie du fait qu’on ignorait ie plus souvent
oli et quand ces plantes avaient été recueillies, on se trouvait tout d’un coup devant
une quantité de matériaux telle qu’on n’aurait jamais osé Tentrevoir dans ses rêves les
plus audacieux. Dans le Bullelin de l’Inslitut égyptien cle 1889, Schweinfurth publia
les pretniers résultats de ses investigations sous le titre ccDe la flore pbaraonique n.
Et comme le chercheur qui était en lni continuait à diriger Tatlention des égypto-
logues sur les débris végétaux, toutes les trouvailles faites flans cet ordre d’idées lui
furent soumises, à partir de ce moment, pour qu’il pût les examinerUl Auguste Ma-
riette^, Gaston Maspero ( 5), Victor Loret 16), Ernesto Schiaparelli 7', Ahmed KemaD 8),
Edouard NavilIeU), W. M. Flinders Petrie( 10), Ludwig BorchardtD0, Georg Moller 12),

(1) Bull. de l’inst. égypl., 1872-1873, n° 12,
|). 200-216 (traduit en allemand dans la Monats-
schrift des Vereins zur Befôrderung des Gartenbaus,

187/1,}). 1-17).

(2) Cf. Schweinfurth, Der Blumenschmuck aegyp-
tischer Mumien (dans : Gartenlaube, 188/1, p. 628-
630 ) ; — Brotbacken mit Zusàtz von Flechten in Ae-
gypten (dans ; Archiv für Wirtschaftsforschung im
Orient, RI. i cr oct. 1918, p. 439-443, n. 1).

(3) II a publié sur ce sujet pltis de 3o ouvrages
p!us 011 moins étendus.

(4) Une amitié sincère unit Schweinfurth à ce
grand égyplologue jusqu’à lamoi t de celui-ci (1881).
Schweinfurth a étudié dans le Bulletin de l’institut
égyptien dc l’année 188/1 les plantes recueiliies par
Mariette au cours de ses fouilles de Drah ahou’I
negga (Notice sur les restes de végétaux de l’ancienne
Egypte conlenus dans une armoire du Musée de Bou-
taq).

(5) Gf. par exemple Schweinfurtvi , Les dernieres
découvertes botaniques dans les anciens tombeaux de
l’Egypte (Bull. de l’Inst. égypt. de l’année 1886, n° 6,
p. 2 56-2 83); — Sur les dernières trouvailles botaniques
dans les tombeaux de l’ancienne Egypte (Bull. de l’Inst.
égypt. de l’année 1887, p. 1-10). La honne entente

de Schweinfurth avec le grand égyplologue se voit
dans l’article que Maspero fit paraître le i5 aout
190/1 dans le Temps : Chez le dieu Thol avec
Schweinfurth. (Gf. Schweinfürth , Zeitschrift für âgyp-
tische Sprache, /» 1 [190/1], p. 25; Bénéuite, Georges
Schweinfurlh, Journaldes Débats, 27 septembre 1925,
n° 268.)

(6) Cf. phts has p, 200 et Ludwig Keimer, Die
Gartenpflanzen im alten Aegypten, Aegyptologische
Studien, I, p. 87 et p. 99 (2/1, 1); Loret, Les loni-
beaux de Thoutm'es III et d’Aménophis II, dans le
Bulletin de l’Institut égyptien, 1898, p. io3.

(7) Les fouilles de Schiaparelli à Drah abou’l negga
fouruirent à Schweinfurlh 4o espèces de plantes
(Schweinfurth, Bull. de l’Iust. égypt., i886,n° 6).

(8) E. g. les fouilles de Mër (1911).

(9) E. g. les fouilles de Deir el-bahari (1895).

(10) E. g. les fouilles du Faijoum (1889-1890).
Cf. Schweinfurth, Flinders Petrie’-s Ausgrabungen im
Fajum ( Labyrinlh ), dans Petermanns Mitleilungen,
1890, 2, p. 5o-54.

(11) E. g. les fouilles d’Abousir(i9o8). Gf. Schwein-
furtii dans : Schafer , Priestergrâber, etc., Anhang
3, p. 1 52-i64.

(lî) E. g. les fouilles de Thèbes (1910-1911).
 
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