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Revue égyptologique — 14.1914

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Nr. 3
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Revillout, Eugène: La grammaire copte étudiée dans ses origines hiéroglyphiques et démotiques, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12248#0105

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La grammaire copte.

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A. L'un d'eux qui se trouve au British Muséum et que Goodwin avait signalé, étudié
et commenté, mais sans en donner ni texte continu, ni fac-similé, contient :

1° La lettre démotique y, pour équivalent du hiéroglyphique et du q copte (f
ou w).

2° La lettre démotique h. ou h, pour équivalent du ^ hiéroglyphique et du a copte
(x ou léh).

3° La lettre démotique ?., pour équivalent du <= hiéroglyphique, homophone de ^,
et du i copte (h).

4° La lettre démotique J_, pour équivalent du A hiéroglyphique et du copte (dj).

5° La lettre démotique pour équivalent du îïfot hiéroglyphique et du >a copte.

6° La lettre démotique <a, pour équivalent du ® hiéroglyphique (% ou Tch).

Dans la Zeitschrift de Lepsius (1868, p. 18), Goodwin a donné sur ce papyrus des
transcriptions coptes et des commentaires assez étendus, pour que je croie suffisant de ren-
voyer ici à son travail, à mon fac-similé et à mes résumés philologiques.

B. Le papyrus de la Bibliothèque nationale, contenant, entre autres choses, les odes or-
phiques de Miller (dont Wessely a donné le texte grec complet et dont j'ai publié la partie
égyptienne, pour la première fois) nous fournit :

1° La lettre démotique y, pour équivalent du hiéroglyphique et du q copte.1
2° La lettre démotique i-, pour équivalent du | hiéroglyphique et du =«■ copte.2

3° La lettre L qui paraît un o (A), comparable (?) au ^ hiéroglyphique, au T démotique
et au ç. copte. On ne le trouve que dans un mot plusieurs fois répété, le mot «eUi ou neLce
(ueçci).3 Mais sa forme est identique à l'une de celles qui traduit le J- démotique et le h
hiéroglyphique dans le papyrus bilingue de Leide.

4° La lettre démotique ?., que nous avons notée pour le papyrus de Londres comme
équivalent de et de o devient dans celui de Paris £ (g.i uhto n^y sur la terre
entière) et se rapproche ainsi singulièrement de la forme copte o.

5° La lettre démotique t, tirée de la ligature ® et qui en démotique est une lettre
simple (rôle que conservera, dans notre papyrus, son correspondant), devient 3, analogue sauf
la queue au 3? du démotique et du papyrus de Londres, équivalant à îtîtî et à «j (sh). Il
faut remarquer, en effet, que cette forme 3 a, dans le papyrus de Paris, la valeur constante
Wi ou y}

1 Av^pG^. T(AM.yj oircùTCr; ni<3«.^; mm»; de\y e^-ops; e^Ti nt^y, etc.

3 ueLci «©coott, etc. j'ai aussi songé à un syllabique : le syllabique "tj ou j^, dém. <L, qui se

trouve justement en hiéroglyphes dans le mot ^ \ jï we^Sî- ^a's ^ serait singulier qu'on ait

admis un syllabique parmi ces lettres de transcription destinées à compléter l'alphabet grec. Ce qui est
certain, c'est que je ne trouve pas l'origine graphique probable de L, représentant un simple h.

4 Cj;oirl1 = eScnrii; 3& = ^en = iSeit; comj = ctonS, etc.

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