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Résumés
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.13592#0307
RfiSUMfiS
jusqu'alors et ne devenant vraiment universel que
vers la deuxieme moite du XIVe siecle, permet
d'adopter la date du milieu du XIVe siecle comme
epoque dans laąuelle le tombeau etait eleve.
Neanmoins la disposition dans 1'espace des deux
figures du monument funeraire de Mechthilde cor-
respond plutót a la symboligue negative qu'a celle
de la Caritas chretienne et au surplus elle differe
de la disposition des symboles analogues d'Amor
Proximi, soit dans la plastique statuaire de l'epoque,
soit dans les rares representations de ce genre sur
d'autres monuments funeraires de ce temps. Car
elles ne figurent pas au-dessous de 1'effigie du
defunt, comme c'est le cas avec le tombeau de
Głogów, mais a c o t e d'elle ou sur le tombeau
comme p. ex. sur les monuments funeraires du diacre
Brunon de Hildesheim, de Sainte Elisabeth a Mar-
bourg, de Charles Groos a Nuremberg. Ce fait
parlerait plutót en faveur d'une influence d'un modele
representant une symbolique negative quant a la
disposition du monument funeraire de ?vlechthilde.
Un tel modele ne put etre autre que celui du tombeau
de Henri le Pieux, original et tout neuf a cette epoque.
Ce monument devait etre deja erige au moment
ou 1'on allait elever 1'autre, inspire par celui-la.
II est probable, par consequent, que terminus post
quem pour' le tombeau de Mechthilde devrait etre
retarde vers 1385, date de 1'erection du monument
funeraire de Henri. Au surplus un tel rapprochement
donnę la possibilite d'une recherche efficace du
fondateur de ce monument. II est fort probable qu'il
faut en attribuer la fondation a la regente du duche
de Głogów, la duchesse Catherine (1390—1403). Re-
presentante active et admiratrice des vertus francis-
caines, elle collabore avec le couvent des Clarisses
de Głogów, reconnaissantes et reverant la memoire
de la duchesse Mechthilde ainsi qu'obeissant en meme
temps a la regle et aux traditions de Saint Francois.
La probabilite de cette conclusion peat subir des
modifications apres l'examen de ce monument
a d'autres points de vue, notamment sous le rapport
de sa formę artistique.
Mieczysław Z1 a t, Les signes des tailleurs de
pierre comme source d la lumiere des investiga-
tions concernant Motel de ville de Wrocław.
On conserve a 1'Hótel de ville de Wrocław plus
de cent signes des tailleurs de pierre n'ayant pas
encore ete publies ni explores par les erudits.
L'analyse de cette collection s'avere utile pour deux
raisons: elle permet de verifier et de completer les
connaissances generales concernant les signes de
tailleurs de pierre, representes dans les travaux de
fond de F. Rżiha et W. C. Pfau et facilite 1'etablis-
sement des etapes de la construction de lhótel de
ville de Wrocław, indique l'origine des ateliers des
tailleurs de pierre et peut meme contribuer a la
decouverte du nom de 1'artiste principal.
251
La critique exprimee par W. C. Pfau concernant
les opinions anterieures quant a la fonction et le
róle des signes des tailleurs de pierre se trouve
confirmee. Son interpretation de la pratique de
l'inversion, refletee par le miroir, pratiquee pour les
signes des tailleurs de pierre, s'avere egalement juste.
Deux groupes de signes que 1'on a pu distinguer
a l'Hótel de ville appartiennent a deux ateliers
differents. Le premier, local, a commence la recon-
struction de l'Hótel de ville vers 1470—1482. L'autre
groupe, plus important, celui des tailleurs de pierre
venant de Lusace (Meissen, Zwickau. Rochlitz)
travaillait vers 1482—1504. Le chef des tailleurs de
pierre lusaciens, principal auteur du projet de la
reconstruction gothique tardive de 1'hótel de ville,
etait selon toute probabilite Paul Preuss de
Rochlitz se servant du signe nr. 30a (voir la gravure 6,
p. 75).
L'exemple de l'hótel de ville de Wrocław corrobore
la valeur fondamentale des signes des tailleurs de
pierre, vu qu'ils peuvent servir de sources comblant
les lacunes causees par les informations fragmentaires
des archives. Ce fait encourage egalement 1'etude des
signes des tailleurs de pierre en vue de l'exp!oration
des monuments medievaux de 1'architecturc polonaise.
Anna Z i ornecka. La plastiąue figuralc de la
manufacture des faiences d Prószków.
Les produit de la manufacture de Prószków ne
disposent pas d'une riche litterature et ses collections
ont beaucoup souffert au cours de la derniere guerre,
de sorte que bien des pieces rares ont disparu a tout
jamais.
La plastique constituait dans la manufacture de
Prószków une production a part, notamment dans
l'espace de temps qui s'etend entre 1769 et 1789.
L'epoque de cette activite ainsi que le grand choix
et la qualite des sujets, et surtout la production,
difficile pour des raisons techniques dans un tel
etablissement, designerait, si 1'on se rapporte a 1'initia-
tive et le grand gęste ,le proprietaire de la manufac-
ture d'alors en la personne du prince Jean Charles
Dietrichstein qui ne comptait pas avec les
possibilites reelles de la manufacture.
Les sujets relativement les plus frequents appa-
raissent dans les figures allegoriques et mythologiques
et se distinguent generalement par un travail plus
soigne. De meme des figures de pietę devaient etre
naguere assez nombreuses, mais malheureusement il
n'en reste que peu d'exemples. En revanche des
scenes de genre, si caracteristiques pour la ceramique
de cette epoque ont trouve ici peu de comprehension
et des artistes mediocres. A cote de cela on rencontre
le plus souvent des salieres et des chandeliers figures.
La plastique de Prószków constitue une production
assez differenciee aussi bien en ce qui concerne le
degre de la formation plastique des artistes, que dans
la manierę dont ils realisent leurs projets. Quelques
figures comme le garęonnet tenant la bouteille a la
jusqu'alors et ne devenant vraiment universel que
vers la deuxieme moite du XIVe siecle, permet
d'adopter la date du milieu du XIVe siecle comme
epoque dans laąuelle le tombeau etait eleve.
Neanmoins la disposition dans 1'espace des deux
figures du monument funeraire de Mechthilde cor-
respond plutót a la symboligue negative qu'a celle
de la Caritas chretienne et au surplus elle differe
de la disposition des symboles analogues d'Amor
Proximi, soit dans la plastique statuaire de l'epoque,
soit dans les rares representations de ce genre sur
d'autres monuments funeraires de ce temps. Car
elles ne figurent pas au-dessous de 1'effigie du
defunt, comme c'est le cas avec le tombeau de
Głogów, mais a c o t e d'elle ou sur le tombeau
comme p. ex. sur les monuments funeraires du diacre
Brunon de Hildesheim, de Sainte Elisabeth a Mar-
bourg, de Charles Groos a Nuremberg. Ce fait
parlerait plutót en faveur d'une influence d'un modele
representant une symbolique negative quant a la
disposition du monument funeraire de ?vlechthilde.
Un tel modele ne put etre autre que celui du tombeau
de Henri le Pieux, original et tout neuf a cette epoque.
Ce monument devait etre deja erige au moment
ou 1'on allait elever 1'autre, inspire par celui-la.
II est probable, par consequent, que terminus post
quem pour' le tombeau de Mechthilde devrait etre
retarde vers 1385, date de 1'erection du monument
funeraire de Henri. Au surplus un tel rapprochement
donnę la possibilite d'une recherche efficace du
fondateur de ce monument. II est fort probable qu'il
faut en attribuer la fondation a la regente du duche
de Głogów, la duchesse Catherine (1390—1403). Re-
presentante active et admiratrice des vertus francis-
caines, elle collabore avec le couvent des Clarisses
de Głogów, reconnaissantes et reverant la memoire
de la duchesse Mechthilde ainsi qu'obeissant en meme
temps a la regle et aux traditions de Saint Francois.
La probabilite de cette conclusion peat subir des
modifications apres l'examen de ce monument
a d'autres points de vue, notamment sous le rapport
de sa formę artistique.
Mieczysław Z1 a t, Les signes des tailleurs de
pierre comme source d la lumiere des investiga-
tions concernant Motel de ville de Wrocław.
On conserve a 1'Hótel de ville de Wrocław plus
de cent signes des tailleurs de pierre n'ayant pas
encore ete publies ni explores par les erudits.
L'analyse de cette collection s'avere utile pour deux
raisons: elle permet de verifier et de completer les
connaissances generales concernant les signes de
tailleurs de pierre, representes dans les travaux de
fond de F. Rżiha et W. C. Pfau et facilite 1'etablis-
sement des etapes de la construction de lhótel de
ville de Wrocław, indique l'origine des ateliers des
tailleurs de pierre et peut meme contribuer a la
decouverte du nom de 1'artiste principal.
251
La critique exprimee par W. C. Pfau concernant
les opinions anterieures quant a la fonction et le
róle des signes des tailleurs de pierre se trouve
confirmee. Son interpretation de la pratique de
l'inversion, refletee par le miroir, pratiquee pour les
signes des tailleurs de pierre, s'avere egalement juste.
Deux groupes de signes que 1'on a pu distinguer
a l'Hótel de ville appartiennent a deux ateliers
differents. Le premier, local, a commence la recon-
struction de l'Hótel de ville vers 1470—1482. L'autre
groupe, plus important, celui des tailleurs de pierre
venant de Lusace (Meissen, Zwickau. Rochlitz)
travaillait vers 1482—1504. Le chef des tailleurs de
pierre lusaciens, principal auteur du projet de la
reconstruction gothique tardive de 1'hótel de ville,
etait selon toute probabilite Paul Preuss de
Rochlitz se servant du signe nr. 30a (voir la gravure 6,
p. 75).
L'exemple de l'hótel de ville de Wrocław corrobore
la valeur fondamentale des signes des tailleurs de
pierre, vu qu'ils peuvent servir de sources comblant
les lacunes causees par les informations fragmentaires
des archives. Ce fait encourage egalement 1'etude des
signes des tailleurs de pierre en vue de l'exp!oration
des monuments medievaux de 1'architecturc polonaise.
Anna Z i ornecka. La plastiąue figuralc de la
manufacture des faiences d Prószków.
Les produit de la manufacture de Prószków ne
disposent pas d'une riche litterature et ses collections
ont beaucoup souffert au cours de la derniere guerre,
de sorte que bien des pieces rares ont disparu a tout
jamais.
La plastique constituait dans la manufacture de
Prószków une production a part, notamment dans
l'espace de temps qui s'etend entre 1769 et 1789.
L'epoque de cette activite ainsi que le grand choix
et la qualite des sujets, et surtout la production,
difficile pour des raisons techniques dans un tel
etablissement, designerait, si 1'on se rapporte a 1'initia-
tive et le grand gęste ,le proprietaire de la manufac-
ture d'alors en la personne du prince Jean Charles
Dietrichstein qui ne comptait pas avec les
possibilites reelles de la manufacture.
Les sujets relativement les plus frequents appa-
raissent dans les figures allegoriques et mythologiques
et se distinguent generalement par un travail plus
soigne. De meme des figures de pietę devaient etre
naguere assez nombreuses, mais malheureusement il
n'en reste que peu d'exemples. En revanche des
scenes de genre, si caracteristiques pour la ceramique
de cette epoque ont trouve ici peu de comprehension
et des artistes mediocres. A cote de cela on rencontre
le plus souvent des salieres et des chandeliers figures.
La plastique de Prószków constitue une production
assez differenciee aussi bien en ce qui concerne le
degre de la formation plastique des artistes, que dans
la manierę dont ils realisent leurs projets. Quelques
figures comme le garęonnet tenant la bouteille a la