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Résumés
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13592#0308
RfiSUMES
main, le saint Florian ou la Pieta, de meme que la
figurę de Laocoon trahissent une grandę aisance de
la formation plastiąue et une maitrise techiąue
indeniable. La figurę de Laocoon servait de modele
pour une serie d'autres productions, peut-etre quelque
peu plus faibles quant a la formę, mais constituant
un groupe assez nombreux et homogene qui serait
l'oeuvre d'un meme artiste. Ce groupe est formę par
trois effigies de Promethee, deux personnifications
males des saisons, ainsi que d'une figurę de Bacchus.
Les artistes de Prószków reproduisent plutót
rarement les modeles etrangers dans leurs productions.
II n'y a qu'un exemple isole represente par Laocoon
qui est une copie du fameux groupe de Vatican.
Par contrę il arrive souvent qu'ils se contentent de
reproduire a plusieurs reprises sous d"autres aspects
leurs propres oeuvres comme dans le cas du groupe
des Promethees et des figures qui s'y rattachent, ainsi
que celles d'un homme assis du musee d'Opave.
Le probleme de 1'identification des auteurs de
ces objets rencontre des grandes difficultes, vu la
pertę des sources authentiques et ne permet pas
de determiner leur noms exactement. On peut seule-
ment affirmer avec quelque certitude que les mode-
leurs les plus connus a cette epoque furent Jerzy
A r 11 et Wacław S a u e r. A cotes d'eux il existe
un nombre important d'autres qui, s'il faut
juger d'apres leurs noms (p. ex. Golec, Pieczka,
Skoczowski, Wojtek etc.) et quelquefois d'apres
les rares informations, furent originaires du pays, de
meme que la majorite de travailleurs de Prószków. Cet
element local n'est pas un indice qu'il furent des
travailleurs inferieurs, ce que prouvent certaines
mentions dans les archives. de meme que les oeuvres
des peintres de Prószków identifiees par Bock. En se
basant sur ces donnees, la plastique de Prószków, en
depit de son niveau modeste, prend une expression
specifique comme etant le produit des artistes locaux.
Irena Rylska, Le paysage silesien dans l'art
graphiąue du groupe de Kowary au XIX siecle.
Le XIX siecle marque dans la gravure silesienne
le courant realistę, vu qu'il reflete sous sa formę
artistique l'atmosphere propre a l'epoque de Bieder-
meier qui dure en Silesie sans interrupticn a peu
pres jusqu'a 1860. II est represente par le groupe
qui se concentre autour de 1'atelier de Kowary, notam-
ment par A. Tittel (1790—1830), disciple de Zing
de lAcademie de Dresde et fondateur de l'atelier
ainsi que par ses collaborateurs et continuateurs:
G. Mattis (mort en 1840), E. W. Knippel (1811—
1900) et Rieden (1858). Leurs oeuvres executees sur
la base des ebauches en plein air sous formę d'estam-
pes ou de lithographies, donnent une vision tres nette
du paysage silesien et constituent une position
interessante dans 1'histoire de la culture de la Silesie.
L'absence d'un centrę artistique independant en
Silesie avait pour effet que l'atelier de Kowary
s'inspirait des courants etrangers que transmettait
principalement lAllemagne servant d'intermediaire
entre les milieux provinciaux et les mouvements des
grands centres artistiques lointains de 1'Europe occi-
dentale. Ainsi la formę du paysage panoramique alpe-
stre elaboree en France, perfectionee en Suisse,
penetre en Silesie par 1'intermediaire d'un artiste de
Kowary.
Les graveurs du groupe de Kowary non contents
de s'approprier habilement les innovations de style
venues de dehors, les transforment et les adaptent
a leurs besoins particuliers et savent au surplus les
enrichir de valeurs nouvelles sous formę du paysage
industriel ou hivernal.
Les grands tirages des publications de Kowary ont
contribue a populariser le paysage natif et les etudes
en plein air, pratiquees avec zele par les artistes
de Kowary, permirent a la gravure silesienne de se
liberer de la dependance de la peinture. Le caractere
reproductif jusqu'alors de son art se transforme et
la gravure silesienne devient un art independant en
donnant le signal au developpement du mouvement
realistę.
Bożena Steinborn, Les dessins de Henri
Mtitzel.-
Le catalogue de dessins de Henri Miitzel
(1797—1868), disciple et collaborateur de Karl Bach,
professeur de 1'Ecole de FArt de Wrocław, est la
premierę publication complete de la collection de 191
dessins representant les monuments architectoniques
importants et les vues de Wrocław du debut
du XIXe siecle. Grace a leur exactitud.; minutieuse,
ces dessins constituent une source precieuse de
documentation pour la reconstruction du centrę
historique de la ville de Wrocław ainsi qu'ils contri-
buent a completer 1'aspect de son art, surtout celui
de la premierę moitie du XVIe siecle.
Maria Starzewska, Les gres de Bolesławiec.
Les riches gisments de gres dans la region de
Bolesławiec, au bord des rivieres Bobr et Kwisa
ont fait naitre au debut du XVII siecle un important
centrę de production de poterie.
Entre 1650 et 1850 on y assiste au developpement
de la production potiere professionnelle exercee dans
le cadre de 1'organisation corporative. Les produits
de cette epoque sont un exemple typique de la
ceramique regionale, specifique pour la contree de
Bolesławiec, homogene au point de vue artistique et
technique, sans s'associer intimement avec aucun
centrę ceramique aux alentours. Les pots fabriques
ont pour la plupart la formę d'une cruche, plus ou
moins spherique avec un goulot cylindricjue. Cette
formę s'apparente sans doute celles qui furent
usitees dans les gres rhenans de la Renaissance.
main, le saint Florian ou la Pieta, de meme que la
figurę de Laocoon trahissent une grandę aisance de
la formation plastiąue et une maitrise techiąue
indeniable. La figurę de Laocoon servait de modele
pour une serie d'autres productions, peut-etre quelque
peu plus faibles quant a la formę, mais constituant
un groupe assez nombreux et homogene qui serait
l'oeuvre d'un meme artiste. Ce groupe est formę par
trois effigies de Promethee, deux personnifications
males des saisons, ainsi que d'une figurę de Bacchus.
Les artistes de Prószków reproduisent plutót
rarement les modeles etrangers dans leurs productions.
II n'y a qu'un exemple isole represente par Laocoon
qui est une copie du fameux groupe de Vatican.
Par contrę il arrive souvent qu'ils se contentent de
reproduire a plusieurs reprises sous d"autres aspects
leurs propres oeuvres comme dans le cas du groupe
des Promethees et des figures qui s'y rattachent, ainsi
que celles d'un homme assis du musee d'Opave.
Le probleme de 1'identification des auteurs de
ces objets rencontre des grandes difficultes, vu la
pertę des sources authentiques et ne permet pas
de determiner leur noms exactement. On peut seule-
ment affirmer avec quelque certitude que les mode-
leurs les plus connus a cette epoque furent Jerzy
A r 11 et Wacław S a u e r. A cotes d'eux il existe
un nombre important d'autres qui, s'il faut
juger d'apres leurs noms (p. ex. Golec, Pieczka,
Skoczowski, Wojtek etc.) et quelquefois d'apres
les rares informations, furent originaires du pays, de
meme que la majorite de travailleurs de Prószków. Cet
element local n'est pas un indice qu'il furent des
travailleurs inferieurs, ce que prouvent certaines
mentions dans les archives. de meme que les oeuvres
des peintres de Prószków identifiees par Bock. En se
basant sur ces donnees, la plastique de Prószków, en
depit de son niveau modeste, prend une expression
specifique comme etant le produit des artistes locaux.
Irena Rylska, Le paysage silesien dans l'art
graphiąue du groupe de Kowary au XIX siecle.
Le XIX siecle marque dans la gravure silesienne
le courant realistę, vu qu'il reflete sous sa formę
artistique l'atmosphere propre a l'epoque de Bieder-
meier qui dure en Silesie sans interrupticn a peu
pres jusqu'a 1860. II est represente par le groupe
qui se concentre autour de 1'atelier de Kowary, notam-
ment par A. Tittel (1790—1830), disciple de Zing
de lAcademie de Dresde et fondateur de l'atelier
ainsi que par ses collaborateurs et continuateurs:
G. Mattis (mort en 1840), E. W. Knippel (1811—
1900) et Rieden (1858). Leurs oeuvres executees sur
la base des ebauches en plein air sous formę d'estam-
pes ou de lithographies, donnent une vision tres nette
du paysage silesien et constituent une position
interessante dans 1'histoire de la culture de la Silesie.
L'absence d'un centrę artistique independant en
Silesie avait pour effet que l'atelier de Kowary
s'inspirait des courants etrangers que transmettait
principalement lAllemagne servant d'intermediaire
entre les milieux provinciaux et les mouvements des
grands centres artistiques lointains de 1'Europe occi-
dentale. Ainsi la formę du paysage panoramique alpe-
stre elaboree en France, perfectionee en Suisse,
penetre en Silesie par 1'intermediaire d'un artiste de
Kowary.
Les graveurs du groupe de Kowary non contents
de s'approprier habilement les innovations de style
venues de dehors, les transforment et les adaptent
a leurs besoins particuliers et savent au surplus les
enrichir de valeurs nouvelles sous formę du paysage
industriel ou hivernal.
Les grands tirages des publications de Kowary ont
contribue a populariser le paysage natif et les etudes
en plein air, pratiquees avec zele par les artistes
de Kowary, permirent a la gravure silesienne de se
liberer de la dependance de la peinture. Le caractere
reproductif jusqu'alors de son art se transforme et
la gravure silesienne devient un art independant en
donnant le signal au developpement du mouvement
realistę.
Bożena Steinborn, Les dessins de Henri
Mtitzel.-
Le catalogue de dessins de Henri Miitzel
(1797—1868), disciple et collaborateur de Karl Bach,
professeur de 1'Ecole de FArt de Wrocław, est la
premierę publication complete de la collection de 191
dessins representant les monuments architectoniques
importants et les vues de Wrocław du debut
du XIXe siecle. Grace a leur exactitud.; minutieuse,
ces dessins constituent une source precieuse de
documentation pour la reconstruction du centrę
historique de la ville de Wrocław ainsi qu'ils contri-
buent a completer 1'aspect de son art, surtout celui
de la premierę moitie du XVIe siecle.
Maria Starzewska, Les gres de Bolesławiec.
Les riches gisments de gres dans la region de
Bolesławiec, au bord des rivieres Bobr et Kwisa
ont fait naitre au debut du XVII siecle un important
centrę de production de poterie.
Entre 1650 et 1850 on y assiste au developpement
de la production potiere professionnelle exercee dans
le cadre de 1'organisation corporative. Les produits
de cette epoque sont un exemple typique de la
ceramique regionale, specifique pour la contree de
Bolesławiec, homogene au point de vue artistique et
technique, sans s'associer intimement avec aucun
centrę ceramique aux alentours. Les pots fabriques
ont pour la plupart la formę d'une cruche, plus ou
moins spherique avec un goulot cylindricjue. Cette
formę s'apparente sans doute celles qui furent
usitees dans les gres rhenans de la Renaissance.