ORDRE DES JONCEES.
Le genre Luzula, dont plusieurs espèces croissent aux environs de Paris,
peu! être considéré comme le type de cet ordre. Il est placé par Adanson
avec les Juncus, dans sa famille des Liliacées, sous le nom de Juncoïdes.
Dans son Gênera plantggum, A.-L. deJussieu n'en fait aucune mention,
soit qu'il l'ait oublié, soit qu'il l'ait réuni aux Juncus proprement dits, dont
il fait un ordre distinct sous le nom de Junci.
J'ai étudié au point de vue organogénique le Luzula campestris et le
Juncus conglomérats. Les résultats de mes éludes sont à peu près les
mêmes. A l'exception du nombre des ovules, la structure de la fleur esl
presque identique dans ces deux plantes. Je vais donc me borner à exposer
ce que j'ai vu dans les Luzula campestris , où les observations sont beau-
coup plus faciles à répéter.
Inflorescence. Périanthe. L'inflorescence du Luzula campestris se com-
pose de plusieurs épis naissant le long d'un axe commun, chacun à l'aisselle
d'une bractée mère. Chaque épi porte des bractées secondaires fertiles et
se termine par une fleur qui se développe en premier lieu. 9
Le périanthe a six divisions libres jusqu'à la base. Toutes les six ont la
même consistance glumacée ; mais elles sont placées sur deux verlicilles
qui apparaissent l'un après l'autre, le plus extérieur d'abord, l'intérieur
ensuite.
Androcée. Les étamines sont également au nombre de six et sont super-
posées aux six divisions du périanthe. Elles sont sur deux verlicilles. Les
trois extérieures superposées aux trois divisions extérieures du périanthe
apparaissent en premier lieu ; les trois autres ne se montrent qu'ensuite;
Chacune d'elles se compose d'un filet et d'une anthère biloculaire, introrse
dont la déhiscence s'opère par des fentes longitudinales. Ces six élaminos
sont pendant longtemps complètement libres entre elles ; mais peu de temps
avant l'anthèse elles deviennent connées par la base de leur filet.
Pistil. Lorsque toutes les étamines sont nées, on voit poindre sur l'cx-
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Le genre Luzula, dont plusieurs espèces croissent aux environs de Paris,
peu! être considéré comme le type de cet ordre. Il est placé par Adanson
avec les Juncus, dans sa famille des Liliacées, sous le nom de Juncoïdes.
Dans son Gênera plantggum, A.-L. deJussieu n'en fait aucune mention,
soit qu'il l'ait oublié, soit qu'il l'ait réuni aux Juncus proprement dits, dont
il fait un ordre distinct sous le nom de Junci.
J'ai étudié au point de vue organogénique le Luzula campestris et le
Juncus conglomérats. Les résultats de mes éludes sont à peu près les
mêmes. A l'exception du nombre des ovules, la structure de la fleur esl
presque identique dans ces deux plantes. Je vais donc me borner à exposer
ce que j'ai vu dans les Luzula campestris , où les observations sont beau-
coup plus faciles à répéter.
Inflorescence. Périanthe. L'inflorescence du Luzula campestris se com-
pose de plusieurs épis naissant le long d'un axe commun, chacun à l'aisselle
d'une bractée mère. Chaque épi porte des bractées secondaires fertiles et
se termine par une fleur qui se développe en premier lieu. 9
Le périanthe a six divisions libres jusqu'à la base. Toutes les six ont la
même consistance glumacée ; mais elles sont placées sur deux verlicilles
qui apparaissent l'un après l'autre, le plus extérieur d'abord, l'intérieur
ensuite.
Androcée. Les étamines sont également au nombre de six et sont super-
posées aux six divisions du périanthe. Elles sont sur deux verlicilles. Les
trois extérieures superposées aux trois divisions extérieures du périanthe
apparaissent en premier lieu ; les trois autres ne se montrent qu'ensuite;
Chacune d'elles se compose d'un filet et d'une anthère biloculaire, introrse
dont la déhiscence s'opère par des fentes longitudinales. Ces six élaminos
sont pendant longtemps complètement libres entre elles ; mais peu de temps
avant l'anthèse elles deviennent connées par la base de leur filet.
Pistil. Lorsque toutes les étamines sont nées, on voit poindre sur l'cx-
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