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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0072

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ORDRE DES GÉRANIACÉES.

Quatre genres constituent cet ordre ; ce sont : les Géranium., qui forment
le genre type ; les Erodium, qui sont «les Géranium pentandres ; les Pelar-
gonium, qui sont des Géranium irrégùliërs, et enfin les Monsonia, qui sont
des Géranium à quinze élamiries. Tous ces genres ont la même symétrie
florale -, tous ont la fleur pentamère -, tous ont deux verticilles d'enveloppes
llorales, deux verticilles à l'androcée et un vcrlieille complet de carpelles.
Aussi se ressemblent-ils beaucoup dans leurs premiers âges , et à un tel
point, pour les trois premiers , qu'il est impossible , lorsqu'on a sous les
yeux une fleur en voie de formation , de dire auquel des trois genres elle
appartient. Ce n'est que longtemps après l'apparition des organes qu'un des
verticilles d'etamines se métamorphose dans les Erodium pour les rendre
pentandres, et qu'un éperon se creuse à la parlie postérieure de la fleur
dans les Pelargonium pour la rendre, irrégulière.

Tous ces genres n'étant que des modifications d'un seul et même type ,
leur élude organogénique est du plus grand intérêt pour montrer à quel âge
ces modifications caractéristiques se produisent et dans quel sens et par
quelles voies la nature y procède. Pour les Géranium, tes Erodium cl
les Pelargonium celle élude esl facile ; un grand nombre d'espèces fleuris-
sent dans les jardins et donnent beaucoup de fleurs. Pour les Monsonia, il
n'en est pas de même ; ces piaules sonl peu cultivées malgré la beauté de
leurs fleurs. A peine en ai-je pu trouver un pied ou deux ; et comme, d'un
autre coté , il n'y a qu'un pètil nombre de fleurs sur chaque pied, j'ai été
obligé d'employer les fleurs de trois années consécutives pour compléter
mes observations.

Inflorescence. L'inflorescence des Géraniacécs est très variée, quoique
dérivant d'un même type. C'est tantôt une cyme bipare contractée ( ex. :
Pelargonium inquinans), tantôt une cyme unipare (ex. : Erodium seroti-
num), tantôt enfin une inflorescence axillaire, c'est-à-dire une série de
cymes réduites à une seule fleur (ex. : Monsonia ovata).

Calice. Le calice se compose de cinq sépales qui naissent successivement
 
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