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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0138
ORDRE DES ACÉRINÉES.
C'est A.-L. de Jussieu qui, le premier, a créé cet ordre. 11 y rangeait,,
avec les Acer, les Msculus que Dceandolle en a séparés pour en faire,
comme je le dirai plus loin, l'ordre des Hippocastanées. Cette affinité des
Acer et des Msculus, admise par Adanson, A.-L. de Jussieu, Dceandolle
et tous les botanistes modernes , soit qu'ils les aient réunis en un seul et
même groupe, soit qu'ils en aient formé deux groupes distincts, mais fini se
suivent, ne me paraît pas aussi grande qu'on le croit généralement.
L'étude organogénique des Acer est assez difficile dans la plupart des
espèces ; les (leurs naissent en été et ne s'épanouissent qu'au printemps sui-
vant. Pendant tout l'hiver, elles sont très petites, mais elles ont tous leurs
organes formés. C'est le cas des Acer coccineum, rubrum, pseudo-Plata-
nus, etc. Dans les Acer pensylvanicum et tataricum il n'en est pas de même ;
les fleurs naissent et se développent au mois d'avril, et l'on peut suivre dès
lors sans interruption la série de leurs évolutions.
Inflorescence. Calice. L'inflorescence des Acer est très variée. Dans
Y Acer tataricum, c'est une cyme; dans Y Acer pensylvanicum, c'est une
grappe. Mais que ce soit une cyme ou une grappe, les sépales du calice, qui
sont au nombre de cinq, apparaissent toujours successivement dans l'ordre
quinconcial, de façon que les sépales 1 et 3 soient antérieurs, les sépales
li et 5 latéraux, et le sépale 2 postérieur. Ces sépales sont libres jusqu'à
la base et se disposent dans le bouton en préfloraison quinconciale.
Corolle. La corolle se compose de cinq pétales alternes avec les sépales.
Ils naissent tous à la fois et se disposent dans le bouton en prélloraison
quinconciale. Cette préfloraison toutefois est assez difficile à constater peu de
temps avant Panthèse, parce que l'onglet des pétales étant très long et leur
limbe très étroit, pour peu qu'on touche à la fleur, les pétales s'écartent et
cessent de se recouvrir. Je n'y suis parvenu qu'en étudiant des fleurs fe-
melles de l'Acer tataricum, où les pétales, grandissant plus que dans les
fleurs mâles, sont comme entraînés par le pistil hors du calice et le dé-
C'est A.-L. de Jussieu qui, le premier, a créé cet ordre. 11 y rangeait,,
avec les Acer, les Msculus que Dceandolle en a séparés pour en faire,
comme je le dirai plus loin, l'ordre des Hippocastanées. Cette affinité des
Acer et des Msculus, admise par Adanson, A.-L. de Jussieu, Dceandolle
et tous les botanistes modernes , soit qu'ils les aient réunis en un seul et
même groupe, soit qu'ils en aient formé deux groupes distincts, mais fini se
suivent, ne me paraît pas aussi grande qu'on le croit généralement.
L'étude organogénique des Acer est assez difficile dans la plupart des
espèces ; les (leurs naissent en été et ne s'épanouissent qu'au printemps sui-
vant. Pendant tout l'hiver, elles sont très petites, mais elles ont tous leurs
organes formés. C'est le cas des Acer coccineum, rubrum, pseudo-Plata-
nus, etc. Dans les Acer pensylvanicum et tataricum il n'en est pas de même ;
les fleurs naissent et se développent au mois d'avril, et l'on peut suivre dès
lors sans interruption la série de leurs évolutions.
Inflorescence. Calice. L'inflorescence des Acer est très variée. Dans
Y Acer tataricum, c'est une cyme; dans Y Acer pensylvanicum, c'est une
grappe. Mais que ce soit une cyme ou une grappe, les sépales du calice, qui
sont au nombre de cinq, apparaissent toujours successivement dans l'ordre
quinconcial, de façon que les sépales 1 et 3 soient antérieurs, les sépales
li et 5 latéraux, et le sépale 2 postérieur. Ces sépales sont libres jusqu'à
la base et se disposent dans le bouton en préfloraison quinconciale.
Corolle. La corolle se compose de cinq pétales alternes avec les sépales.
Ils naissent tous à la fois et se disposent dans le bouton en prélloraison
quinconciale. Cette préfloraison toutefois est assez difficile à constater peu de
temps avant Panthèse, parce que l'onglet des pétales étant très long et leur
limbe très étroit, pour peu qu'on touche à la fleur, les pétales s'écartent et
cessent de se recouvrir. Je n'y suis parvenu qu'en étudiant des fleurs fe-
melles de l'Acer tataricum, où les pétales, grandissant plus que dans les
fleurs mâles, sont comme entraînés par le pistil hors du calice et le dé-