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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0550
ORDRE DES STYRACÉES.
Je n'ai pu étudier que deux genres de cet ordre, le Styrax et YHalesia,
et encore ne l'ai-je fait que d'une manière fort incomplète. Ce n'est pas
qu'il soit difficile d'observer ce qui est sur lés boutons qu'on examine :
mais j'ai cherché longtemps des fleurs à tous les âges, afin d'avoir la suc-
cession des phase? par lesquelles elles passent depuis leur origine jusqu'à
leur épanouissement, et je n'ai jamais pu réussir. Je me bornerai donc à
exposer ici ce que j'ai vu, c'est-à-dire la position et le développement de
l'androcée et du pistil tout en faisant remarquer toutefois que c'est la partie
la plus importante de l'étude organogénique de la fleur.
Androcée. Les étamincs des Styrax et des Ilalesia sont disposées sur
deux verticilles dont l'un alterne avec la corolle et dont l'autre lui est super-
posé. Le verticille qui alterne avec la corolle apparaît le premier, et les
étamincs qui le composent sont toujours en nombre égal avec les sépales
et les pétales. Le verticille qui est superposé à la corolle apparaît ensuite ;
les étamincs qui le composent ne sont en nombre égal avec les sépales et
les pétales que dans les Styrax. Dans les Ilalesia, elles sont en nombre
beaucoup plus considérable, et cela tient à ce que devant chaque pétale, au
lieu d'une étaminc il y en a souvent deux ou trois. Toutes ces étamincs
du reste, à quelque verticille qu'elles appartiennent, sont composées d'un
filet et d'une anthère biloculairc introrsc.
Pistil. Lorsque les étamincs sont nées, le réceptacle a l'aspect d'une
coupe qui porte sur ses bords les sépales, les pétales et les étamines. C'est
sur la paroi de cette coupe, un peu au-dessous des étamincs, que l'on voit
poindre trois bourrelets carpcllaires qui deviennent promptement connés
et forment une sorte de cheminée qui surmonte la coupe réccptaculairc.
Celte sorte de cheminée c'est le style ; à son extrémité supérieure on re-
marque trois crénelurcs représentant les trois bourrelets carpcllaires
primitifs; ces trois crénelurcs se recouvrent de papilles et deviennent
les stigmates.
Je n'ai pu étudier que deux genres de cet ordre, le Styrax et YHalesia,
et encore ne l'ai-je fait que d'une manière fort incomplète. Ce n'est pas
qu'il soit difficile d'observer ce qui est sur lés boutons qu'on examine :
mais j'ai cherché longtemps des fleurs à tous les âges, afin d'avoir la suc-
cession des phase? par lesquelles elles passent depuis leur origine jusqu'à
leur épanouissement, et je n'ai jamais pu réussir. Je me bornerai donc à
exposer ici ce que j'ai vu, c'est-à-dire la position et le développement de
l'androcée et du pistil tout en faisant remarquer toutefois que c'est la partie
la plus importante de l'étude organogénique de la fleur.
Androcée. Les étamincs des Styrax et des Ilalesia sont disposées sur
deux verticilles dont l'un alterne avec la corolle et dont l'autre lui est super-
posé. Le verticille qui alterne avec la corolle apparaît le premier, et les
étamincs qui le composent sont toujours en nombre égal avec les sépales
et les pétales. Le verticille qui est superposé à la corolle apparaît ensuite ;
les étamincs qui le composent ne sont en nombre égal avec les sépales et
les pétales que dans les Styrax. Dans les Ilalesia, elles sont en nombre
beaucoup plus considérable, et cela tient à ce que devant chaque pétale, au
lieu d'une étaminc il y en a souvent deux ou trois. Toutes ces étamincs
du reste, à quelque verticille qu'elles appartiennent, sont composées d'un
filet et d'une anthère biloculairc introrsc.
Pistil. Lorsque les étamincs sont nées, le réceptacle a l'aspect d'une
coupe qui porte sur ses bords les sépales, les pétales et les étamines. C'est
sur la paroi de cette coupe, un peu au-dessous des étamincs, que l'on voit
poindre trois bourrelets carpcllaires qui deviennent promptement connés
et forment une sorte de cheminée qui surmonte la coupe réccptaculairc.
Celte sorte de cheminée c'est le style ; à son extrémité supérieure on re-
marque trois crénelurcs représentant les trois bourrelets carpcllaires
primitifs; ces trois crénelurcs se recouvrent de papilles et deviennent
les stigmates.