Dr Rogers pacha, il faut attribuer à la présence des déjections dans
le sous-sol une importance spéciale pour l'éclosion d'une grande
partie des fièvres.
Beaucoup de ces fièvres ressemblent quelquefois tellement à des
cas d'i m paludisme que la diagn:>se clinique qui, jusqu'ici, n'était
jamais aidée par l'investigation microscopique, devait regarder ces
cas douteux comme des cas de malaria. Il est curieux de constater
que les plasmodies de la malaria découvertes depuis dix ans déjà et
précisément sur le sol africain, n'ont été jamais signalées dans le
sang des malades de fièvre intermittente égyptienne. (Ce n'est qu'en
automne dernier, si mes informations sont exactes, que Kruse et
Pasquale, qui ont travaillé pendant quelques mois à Alexandrie, ont
fait des recherches dans le sang des malariques avec résultats posi-
tifs).
Depuis le mois de mars de l'année passée, occupé comme prosec-
■F
teur à l'Ecole de médecine et dirigeant un laboratoire bactériologique
à l'hôpital de Kasr-el-Aïni, je me suis occupé de rechercher la
présence de la plasmodie dans les cas reconnus cliniquement comme
vraie malaria. Au commencement, je n'ai eu qu'à enregistrer
insuccès sur insuccès et j'aurais peut-être abandonné cette recher-
che, si mes efforts n'avaient enfin été couronnés de quelque succès
au mois de juillet de l'année dernière. Parmi de nombreux malades
que l'obligeance des docteurs Arbaud et Flood avaient mis à ma
disposition, je trouvais, au mois de juillet, quelques corps non
pigmentés, endo et ecto-globulaires, mesurant à peu près 1 *f2 et
en octobre outre ces corps, une petite plasmodie présentant une
pigmentation périphérique et peu active.
A la fin d'octobre et au milieu de décembre, j'ai réussi à trouver
dans quatre cas de fièvre quotidienne, au Caire, des plasmodies
typiques. J'ai pu aussi, pendant un séjour à Ismaïlia, vers le milieu
de décembre, constater des plasmodies dans 3 cas sur 10 à 12 qui
m'étaient soumis. Gomme ces formes de plasmodies offrent une
grande analogie de caractère avec celles observées au Caire je veux
me borner à la description de ces dernières.
Parmi les cas observés à l'hôpital de Kasr-el-Aïni et que je dois à
l'obligeance des docteurs Milton et Sandwith, deux spécialement
étaient assez riches en plasmodies. Malheureusement il ne m'a pas
le sous-sol une importance spéciale pour l'éclosion d'une grande
partie des fièvres.
Beaucoup de ces fièvres ressemblent quelquefois tellement à des
cas d'i m paludisme que la diagn:>se clinique qui, jusqu'ici, n'était
jamais aidée par l'investigation microscopique, devait regarder ces
cas douteux comme des cas de malaria. Il est curieux de constater
que les plasmodies de la malaria découvertes depuis dix ans déjà et
précisément sur le sol africain, n'ont été jamais signalées dans le
sang des malades de fièvre intermittente égyptienne. (Ce n'est qu'en
automne dernier, si mes informations sont exactes, que Kruse et
Pasquale, qui ont travaillé pendant quelques mois à Alexandrie, ont
fait des recherches dans le sang des malariques avec résultats posi-
tifs).
Depuis le mois de mars de l'année passée, occupé comme prosec-
■F
teur à l'Ecole de médecine et dirigeant un laboratoire bactériologique
à l'hôpital de Kasr-el-Aïni, je me suis occupé de rechercher la
présence de la plasmodie dans les cas reconnus cliniquement comme
vraie malaria. Au commencement, je n'ai eu qu'à enregistrer
insuccès sur insuccès et j'aurais peut-être abandonné cette recher-
che, si mes efforts n'avaient enfin été couronnés de quelque succès
au mois de juillet de l'année dernière. Parmi de nombreux malades
que l'obligeance des docteurs Arbaud et Flood avaient mis à ma
disposition, je trouvais, au mois de juillet, quelques corps non
pigmentés, endo et ecto-globulaires, mesurant à peu près 1 *f2 et
en octobre outre ces corps, une petite plasmodie présentant une
pigmentation périphérique et peu active.
A la fin d'octobre et au milieu de décembre, j'ai réussi à trouver
dans quatre cas de fièvre quotidienne, au Caire, des plasmodies
typiques. J'ai pu aussi, pendant un séjour à Ismaïlia, vers le milieu
de décembre, constater des plasmodies dans 3 cas sur 10 à 12 qui
m'étaient soumis. Gomme ces formes de plasmodies offrent une
grande analogie de caractère avec celles observées au Caire je veux
me borner à la description de ces dernières.
Parmi les cas observés à l'hôpital de Kasr-el-Aïni et que je dois à
l'obligeance des docteurs Milton et Sandwith, deux spécialement
étaient assez riches en plasmodies. Malheureusement il ne m'a pas