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Fontaine, André-Jean-Charles: Essai d'identification de quelques morceaux de réception de l'Académie royale de peinture et de sculpture appartenant au musée du Louvre
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.19305#0042
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Or, dans la Description de VAcadémie royale des arts
de peinture et de sculpture, publiée par le secrétaire de
l’Académie, Guérin, en 1715, nous lisons, à la page 121 :
x « Tableau de 6 pieds de haut sur 5 de large. Il représente
une salle où est placée, sur une table couverte d’un tapis
de Perse, une grande cuvette remplie des plus belles
fleurs; au bas sont des fruits de plusieurs sortes et des
armures. Et on a fait entrer dans l’ordonnance du sujet
un buste feint de bronze sur un scabellon représentant
le portrait du roi, par M. Blain de Fontenay (Jean-Bap-
tiste), peintre fleuriste, né à Paris, reçu en l’Académie le
3o août 1687, élu conseiller le 7 mars 169g. »
L’identité de l’œuvre exposée actuellement au Louvre
avec celle qui est décrite par Guérin fait d’autant moins
de doutes que M. Gaston Brière, consulté par moi, a bien
voulu me faire savoir que le n° 24 du Catalogue som-
maire est porté à l’inventaire Napoléon III sous le
n° 4464, avec l’indication suivante : « Morceau de récep-
tion de l’auteur à l’Académie en 1687. » *
~k
* ¥
Dans une des salles du mobilier est exposé un beau
portrait au pastel du sculpteur Pigalle, d’autant plus
facile à reconnaître que le monument de Louis XV de
Reims entre dans la composition. Le Catalogue des des-
sins du Louvre, dû à Reiset, inventorie, sous le n° 1163,
ce portrait de Pigalle qu’il attribue sans hésitation à
Alexis Loir. D’après les renseignements qui m’avaient été
fournis en 1909, j’avais écrit (Collections de l’Académie...,
p. 210), à propos du portrait de Pigalle donné par
Mme Roslin comme morceau de réception : « Ce portrait
entra à l’Académie le ier septembre 1770; on perd sa trace
après 1793; Duvivier ne le signale pas au Musée du
Louvre; il s’y trouve actuellement, quoiqu’il ne figure
pas à la Notice des dessins de Reiset. »
En voyant le tableau attribué à Alexis Loir, j’ai été
amené à me demander si cette œuvre ne devait pas être
restituée à Mme Roslin. Au cours de mes recherches, j’ai
constaté que Reiset la décrivait ainsi : « Pigalle est assis,
Or, dans la Description de VAcadémie royale des arts
de peinture et de sculpture, publiée par le secrétaire de
l’Académie, Guérin, en 1715, nous lisons, à la page 121 :
x « Tableau de 6 pieds de haut sur 5 de large. Il représente
une salle où est placée, sur une table couverte d’un tapis
de Perse, une grande cuvette remplie des plus belles
fleurs; au bas sont des fruits de plusieurs sortes et des
armures. Et on a fait entrer dans l’ordonnance du sujet
un buste feint de bronze sur un scabellon représentant
le portrait du roi, par M. Blain de Fontenay (Jean-Bap-
tiste), peintre fleuriste, né à Paris, reçu en l’Académie le
3o août 1687, élu conseiller le 7 mars 169g. »
L’identité de l’œuvre exposée actuellement au Louvre
avec celle qui est décrite par Guérin fait d’autant moins
de doutes que M. Gaston Brière, consulté par moi, a bien
voulu me faire savoir que le n° 24 du Catalogue som-
maire est porté à l’inventaire Napoléon III sous le
n° 4464, avec l’indication suivante : « Morceau de récep-
tion de l’auteur à l’Académie en 1687. » *
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Dans une des salles du mobilier est exposé un beau
portrait au pastel du sculpteur Pigalle, d’autant plus
facile à reconnaître que le monument de Louis XV de
Reims entre dans la composition. Le Catalogue des des-
sins du Louvre, dû à Reiset, inventorie, sous le n° 1163,
ce portrait de Pigalle qu’il attribue sans hésitation à
Alexis Loir. D’après les renseignements qui m’avaient été
fournis en 1909, j’avais écrit (Collections de l’Académie...,
p. 210), à propos du portrait de Pigalle donné par
Mme Roslin comme morceau de réception : « Ce portrait
entra à l’Académie le ier septembre 1770; on perd sa trace
après 1793; Duvivier ne le signale pas au Musée du
Louvre; il s’y trouve actuellement, quoiqu’il ne figure
pas à la Notice des dessins de Reiset. »
En voyant le tableau attribué à Alexis Loir, j’ai été
amené à me demander si cette œuvre ne devait pas être
restituée à Mme Roslin. Au cours de mes recherches, j’ai
constaté que Reiset la décrivait ainsi : « Pigalle est assis,