21 I
Notes sur quelques sculptures du xvme siècle
du Musée du Louvre.
(Communication de M. Paul Vitry.)
M. Paul Vitry signale le passage dans une vente récente
(collection Caillavet, 7 mai 1920) d’un plâtre de Caffieri
semblable à celui du Musée du Louvre qui est signé
J.-J. Caffieri, 1767, et qui y est entré en 1908. Le cata-
logue de la vente Caillavet indique par erreur que c’est le
« modèle en terre cuite » de cette composition qui figure
au Louvre. Il s’agit d’un projet de monument funéraire
qui fut exposé au Salon de 1767 sous le titre de Y Amitié
■pleurant sur un tombeau. Un projet analogue fut exposé
six ans plus tard par Caffieri et réalisé en marbre l’année
suivante (1774), sur la demande de l’abbé de Voisenon, à
la mémoire de Mme Favart. Ce petit monument est égale-
ment au Louvre aujourd'hui.
Il convient de rappeler que le plâtre de la collection
Caillavet avait été publié en 1907 dans les Arts et attribué
à Marin. La signature était sans doute alors dissimulée
par une couche générale de peinture qui recouvrait tout
le groupe et qui l’alourdissait. Cette peinture a été sup-
primée depuis; mais l’exemplaire est moins net et moins
soigné que celui du Louvre, qui est dans un état de con-
servation parfait.
■¥■ *
M. Vitry signale, d’autre part, l’identification nécessaire
et qui devra prendre place au prochain catalogue de la
sculpture moderne des deux marbres provenant des col-
lections du Garde-Meuble et exposés dans les salles du
Mobilier du xvme siècle (supplément au Catalogue de la
sculpture moderne, 1907, n°s 1069 et 1070) avec la Cléo-
pâtre de François Barrois et le Méléagre de René Char-
pentier, deux morceaux de réception à l’Académie qui
ont été reconnus par M. André Fontaine (Les collections
de l’Académie royale de peinture et de sculpture, 1910).
Il indique aussi que la Vénus Callipyge, imitée de l’an-
tique, laissée jusqu’ici aux inconnus de l’École française
Notes sur quelques sculptures du xvme siècle
du Musée du Louvre.
(Communication de M. Paul Vitry.)
M. Paul Vitry signale le passage dans une vente récente
(collection Caillavet, 7 mai 1920) d’un plâtre de Caffieri
semblable à celui du Musée du Louvre qui est signé
J.-J. Caffieri, 1767, et qui y est entré en 1908. Le cata-
logue de la vente Caillavet indique par erreur que c’est le
« modèle en terre cuite » de cette composition qui figure
au Louvre. Il s’agit d’un projet de monument funéraire
qui fut exposé au Salon de 1767 sous le titre de Y Amitié
■pleurant sur un tombeau. Un projet analogue fut exposé
six ans plus tard par Caffieri et réalisé en marbre l’année
suivante (1774), sur la demande de l’abbé de Voisenon, à
la mémoire de Mme Favart. Ce petit monument est égale-
ment au Louvre aujourd'hui.
Il convient de rappeler que le plâtre de la collection
Caillavet avait été publié en 1907 dans les Arts et attribué
à Marin. La signature était sans doute alors dissimulée
par une couche générale de peinture qui recouvrait tout
le groupe et qui l’alourdissait. Cette peinture a été sup-
primée depuis; mais l’exemplaire est moins net et moins
soigné que celui du Louvre, qui est dans un état de con-
servation parfait.
■¥■ *
M. Vitry signale, d’autre part, l’identification nécessaire
et qui devra prendre place au prochain catalogue de la
sculpture moderne des deux marbres provenant des col-
lections du Garde-Meuble et exposés dans les salles du
Mobilier du xvme siècle (supplément au Catalogue de la
sculpture moderne, 1907, n°s 1069 et 1070) avec la Cléo-
pâtre de François Barrois et le Méléagre de René Char-
pentier, deux morceaux de réception à l’Académie qui
ont été reconnus par M. André Fontaine (Les collections
de l’Académie royale de peinture et de sculpture, 1910).
Il indique aussi que la Vénus Callipyge, imitée de l’an-
tique, laissée jusqu’ici aux inconnus de l’École française