Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1920

DOI Artikel:
Brière, Gaston: Notes sur les tableaux de Largillierre commandés pour l'hôtel-de-ville de Paris
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19305#0239

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
I. Le festin offert à Louis XIV à l'occasion de sa con-
valescence, le 3o janvier 1687. — La toile disparue, déjà
connue par les trois esquisses : du Louvre (collection
La Caze), du Musée d’Amiens et du Musée de l’Ermitage,
a été gravée par Chenu sur le dessin de C.-N. Cochin
dans le Voyage pittoresque de la France (Paris, Lamy,
1784-1792, in-fol., tome Ier des estampes paru en 1784)1,
grande publication inachevée faisant suite à la Description
générale et particulière de la France (Paris, 1781-1784,
4 vol. in-folio). L’explication de la planche, indiquant les
noms des magistrats municipaux placés dans la composi-
tion, groupés autour du prévôt Henry de Fourcy, se termine
par la mention que le tableau « a été donné par la Ville
à M. de Caumartin, prévôt des marchands ». Ainsi cette
magnifique peinture avait été enlevée de l’Hôtel-de-Ville
avant la Révolution, comme celle relative à l’avènement
du duc d’Anjou à la couronne d’Espagne. Le tableau
n’est plus cité dans la description de l’Hôtel-de-Ville au
Guide de Thiéry de 1787. Antoine-Louis-François Le
Fèvre de Caumartin fut prévôt des marchands d’août
1778 à août 1784. Il est à supposer que le tableau lui fut
donné au moment où il quittait sa charge.

IL Le mariage du duc de Bourgogne avec Adélaïde de
Savoie (1695). — Le Voyage pittoresque de la France (1784,
t. Ier des estampes, n° 11) donne également la gravure
de cette toile (C.-N. Cochin del. Née sculpt.), où l’allégo-
rie se mêle à la réalité. Mercure, descendant des cieux,
apporte le portrait de la princesse qu’entourent les trois
Grâces et des enfants soutenant une corne d’abondance.
Des Renommées volantes, des angelots montrant une
figure d’Apollon rayonnant, les monstres hideux de la
Discorde et de l’Envie s’enfonçant dans la nuit, com-
plètent le symbolisme. Peu étonnés de ces apparitions
célestes, les magistrats municipaux, debout sur les de-
grés d’une sorte de temple antique, regardent l’image de
l’élue du prince. L’explication du texte fournit également

1. Dans l’exemplaire du Cabinet des Estampes, le texte, paru
postérieurement, est relié avec les gravures des tableaux de
l’Hôtel-de-Ville dans le tome IV (Ub 4).
 
Annotationen