DOI Heft:
No. 19 (14 Avril)
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.26567#0169
1872. — N° 19.
BUREAUX, 55, RUE V1VIENNE.
14 Avril
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN
Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
Un an
PARIS ET DÉPARTEMENTS
12 fr. | Six mois.
8 fr.
LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE.
LES ADHÉSIONS NOUVELLES.
Peintres : Le commandant Adorno de Tchar-
ner. Besnus. Mme Hédé-Haüy. Mouillon.
Graveurs : Charles Laplante.
Sculpteurs : Ludovic Durand.
Collectionneurs : Mn° N. Kœchlin (Mul-
house). A. de Peyer (Guebwiller).
Total des adhésions : 513.
Nous recevons la lettre suivante adressée par
les dames de Mulhouse au groupe artiste de
Paris :
« Mulhouse, 5 avril 1872.
« Messieurs,
« Nous avons été bien vivement touchées des
éloges que vous croyez devoir adresser aux da-
mes de Mulhouse. Mais les méritons-nous autant
que vous semblcz le dir.e? Et si nous les méri-
tons, sommes-nous les seules auxquelles ils puis-
sent être adressés?
« Dans nos deux malheureuses provinces, si
cruellement détachées de la mère-patrie, il n’est
pas une femme qui ne pense ce que nous pen-
sons, pas une qui ne soit prêle, selon ses res-
sources, à faire ce que nous faisons. Nous regret-
tons seulement de ne pouvoir plus pour cette
France que nous aimons d’un inaltérable amour,
et pour laquelle notre affection croît encore
chaque jour par la séparation.
« Que nos sœurs de France songent à ce que
nous souffrons, que leurs cœurs se remplissent,
comme les nôtres, du vif sentiment de l’espé-
rance, et vous aurez bien peu à faire pour les
décider à suivre notre exemple. Pourront-elles
s’abstenir, quand il s’agit du bonheur et de
l’avenir de la patrie, notre rnère commune à
toutes? Pourront-elles refuser ce noble rôle que
les femmes françaises ont toujours su remplir
avec une si généreuse abnégation, celui de pan-
ser les douloureuses blessures faites à la patrie
par la guerre cruelle?
« Nous ne doutons pas un moment de leur ré-
ponse. »
AVIS IMPORTANT.
Les Abonnés à la GAZETTE DES
BEAUX-ARTS sont priés de se reporter
à la page 228 de la CHRONIQUE pour
prendre connaissance des conditions
de la PRIME que nous leur offrons.
Les Abonnés qui voudraient acquérir
la PRIME offerte par la GAZETTE DES
BEAUX-ARTS sont prévenus qu’il ne
reste plus qu’un petit nombre d’exem-
plaires de l’ouvrage de M. Pfnor.
.19
BUREAUX, 55, RUE V1VIENNE.
14 Avril
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
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PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN
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Un an
PARIS ET DÉPARTEMENTS
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LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE.
LES ADHÉSIONS NOUVELLES.
Peintres : Le commandant Adorno de Tchar-
ner. Besnus. Mme Hédé-Haüy. Mouillon.
Graveurs : Charles Laplante.
Sculpteurs : Ludovic Durand.
Collectionneurs : Mn° N. Kœchlin (Mul-
house). A. de Peyer (Guebwiller).
Total des adhésions : 513.
Nous recevons la lettre suivante adressée par
les dames de Mulhouse au groupe artiste de
Paris :
« Mulhouse, 5 avril 1872.
« Messieurs,
« Nous avons été bien vivement touchées des
éloges que vous croyez devoir adresser aux da-
mes de Mulhouse. Mais les méritons-nous autant
que vous semblcz le dir.e? Et si nous les méri-
tons, sommes-nous les seules auxquelles ils puis-
sent être adressés?
« Dans nos deux malheureuses provinces, si
cruellement détachées de la mère-patrie, il n’est
pas une femme qui ne pense ce que nous pen-
sons, pas une qui ne soit prêle, selon ses res-
sources, à faire ce que nous faisons. Nous regret-
tons seulement de ne pouvoir plus pour cette
France que nous aimons d’un inaltérable amour,
et pour laquelle notre affection croît encore
chaque jour par la séparation.
« Que nos sœurs de France songent à ce que
nous souffrons, que leurs cœurs se remplissent,
comme les nôtres, du vif sentiment de l’espé-
rance, et vous aurez bien peu à faire pour les
décider à suivre notre exemple. Pourront-elles
s’abstenir, quand il s’agit du bonheur et de
l’avenir de la patrie, notre rnère commune à
toutes? Pourront-elles refuser ce noble rôle que
les femmes françaises ont toujours su remplir
avec une si généreuse abnégation, celui de pan-
ser les douloureuses blessures faites à la patrie
par la guerre cruelle?
« Nous ne doutons pas un moment de leur ré-
ponse. »
AVIS IMPORTANT.
Les Abonnés à la GAZETTE DES
BEAUX-ARTS sont priés de se reporter
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Les Abonnés qui voudraient acquérir
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BEAUX-ARTS sont prévenus qu’il ne
reste plus qu’un petit nombre d’exem-
plaires de l’ouvrage de M. Pfnor.
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