187a. — N° 44.
BUREAUX, 55, RUE VIVIENNE.
28 Décembre.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN.
Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS :
Un an.12 fr. | Six mois.8 fr.
ÉCOLE SPÉCIALE D’ARCHITECTURE.
L’école spéciale d’Architecture ouverte en 1865
et si cruellement éprouvée par les derniers évé-
nements est de nouveau en pleine activité, bou-
levard Montparnasse, 136.
Dans la séance d’ouverture, qui a eu lieu le
mois dernier le président, M. Alfred Kœchlin-
Schwarlz, de Mulhouse, a prononcé un discours
où nous remarquons les lignes suivantes :
« En notre temps, toutes les idées doivent pou-
voir se faire jour. A côté de l’École des beaux-
arts, qui depuis si longtemps a ses titres de
noblesse, qui rend tant de services, il est on ne
peut plus utile, je dirai même il est indispen-
sable qu’une École libre d’Arclntecture soit
fondée en France! »
Après une allucutien du directeur do l’École,
M. Trelat, qui a été vivement applaudie, on a
proclamé les noms des lauréats de l’École et
ceux des élèves sortants munis de leurs diplômes.
Rappelons en deux mots que renseignement
de l’École dure trois années et comprend des
ateliers pour l’étude de l’architecture, des salles
de'dessin, et un amphithéâtre, où des cours sont
faits par des professeurs spéciaux.
Les ateliers sont dirigés par des architectes,
sous le titre de chefs d’ateliers. Chaque élève,
en entrant, choisit son atelier, et son maître par
conséquent.
C’est à l’atelier que se font les travaux fonda-
mentaux qui constituent l’exercice permanent
de l’architecture et qui éveillent l’artiste par une
lente assimilation des procédés de construction
et d’expression réservés à l’architecte; c’est là
que se poursuivent les études graduées, qui
prennent les noms de copies, relevés, projets
(esquisses ou rendus), etc., etc., suivant le de-
gré d’avancement de l’élève et qui constituent
des concours. A l’atelier, l'élève est libre; il dis-
tribue et utilise son temps comme il l’entend,
pour satisfaire aux exigences variées de l’ensei-
gnement; mais il profite à sa volonté dos conseils
régulièrement offerts par le chef d’atelier, et il
use, à ses heures, des documents qu’il trouve
réunis à la bibliothèque et dans les collections de
d’établissement.
Hors de l’atelier, mais dans l’École même,
l’enseignement du dessin et celui des chaires
réunissent les élèves à des heures fixes dans les
salles de dessin et les amphithéâtres. Autour des
chaires se répandent les connaissances positives
qui constituent la science technique de l’archi-
tecte, et lés doctrines qui fixent le but et le
rô>e de l’architecture dans le champ où doit se
mouvoir la passion convaincue de l’artiste. L’é-
lève y recueille les unes et les autres, pour en
tirer parti dans ses études individuelles d’atelier.
Toutes ces éludes sont obligatoires.
———
R. P. BONINGTON
CATALOGUE DE SON OEUVRE
LITHOGRAPHIÉ ET GRAVÉ 1.
Bonington fit des dessins et des aquarelles
pour des illustrations de livres, plusieurs dessins
I. Voir la Chronique des 10, 10 et 23 novembre.
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BUREAUX, 55, RUE VIVIENNE.
28 Décembre.
LA
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ET DE LA CURIOSITÉ
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PARIS ET DÉPARTEMENTS :
Un an.12 fr. | Six mois.8 fr.
ÉCOLE SPÉCIALE D’ARCHITECTURE.
L’école spéciale d’Architecture ouverte en 1865
et si cruellement éprouvée par les derniers évé-
nements est de nouveau en pleine activité, bou-
levard Montparnasse, 136.
Dans la séance d’ouverture, qui a eu lieu le
mois dernier le président, M. Alfred Kœchlin-
Schwarlz, de Mulhouse, a prononcé un discours
où nous remarquons les lignes suivantes :
« En notre temps, toutes les idées doivent pou-
voir se faire jour. A côté de l’École des beaux-
arts, qui depuis si longtemps a ses titres de
noblesse, qui rend tant de services, il est on ne
peut plus utile, je dirai même il est indispen-
sable qu’une École libre d’Arclntecture soit
fondée en France! »
Après une allucutien du directeur do l’École,
M. Trelat, qui a été vivement applaudie, on a
proclamé les noms des lauréats de l’École et
ceux des élèves sortants munis de leurs diplômes.
Rappelons en deux mots que renseignement
de l’École dure trois années et comprend des
ateliers pour l’étude de l’architecture, des salles
de'dessin, et un amphithéâtre, où des cours sont
faits par des professeurs spéciaux.
Les ateliers sont dirigés par des architectes,
sous le titre de chefs d’ateliers. Chaque élève,
en entrant, choisit son atelier, et son maître par
conséquent.
C’est à l’atelier que se font les travaux fonda-
mentaux qui constituent l’exercice permanent
de l’architecture et qui éveillent l’artiste par une
lente assimilation des procédés de construction
et d’expression réservés à l’architecte; c’est là
que se poursuivent les études graduées, qui
prennent les noms de copies, relevés, projets
(esquisses ou rendus), etc., etc., suivant le de-
gré d’avancement de l’élève et qui constituent
des concours. A l’atelier, l'élève est libre; il dis-
tribue et utilise son temps comme il l’entend,
pour satisfaire aux exigences variées de l’ensei-
gnement; mais il profite à sa volonté dos conseils
régulièrement offerts par le chef d’atelier, et il
use, à ses heures, des documents qu’il trouve
réunis à la bibliothèque et dans les collections de
d’établissement.
Hors de l’atelier, mais dans l’École même,
l’enseignement du dessin et celui des chaires
réunissent les élèves à des heures fixes dans les
salles de dessin et les amphithéâtres. Autour des
chaires se répandent les connaissances positives
qui constituent la science technique de l’archi-
tecte, et lés doctrines qui fixent le but et le
rô>e de l’architecture dans le champ où doit se
mouvoir la passion convaincue de l’artiste. L’é-
lève y recueille les unes et les autres, pour en
tirer parti dans ses études individuelles d’atelier.
Toutes ces éludes sont obligatoires.
———
R. P. BONINGTON
CATALOGUE DE SON OEUVRE
LITHOGRAPHIÉ ET GRAVÉ 1.
Bonington fit des dessins et des aquarelles
pour des illustrations de livres, plusieurs dessins
I. Voir la Chronique des 10, 10 et 23 novembre.
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