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La chronique des arts et de la curiosité — 1872

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No. 32 (20 Août)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26567#0285
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1872. — N° j 2 .

BUREAUX, 55, RUE V1VIENNE.

30 Août.

<*

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LH 10 ET LE 20 DE CHA Q_U E MOIS

Les abonnés à une année entière âe la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

PARIS ET DEPARTEMENTS :

Un an.12 fr. | Six mois.8 fr.

DES ÉCOLES D’ART EN ANGLETERRE

La seule suprématie qu’on n’a jamais refusée à
la France, c’est sa supériorité artislique. Cepen-
dant nous ne devons pas nous endormir sur nos
lauriers; il nous faut au contraire voir sans cesse
ce qui se passe chez nos voisins en fait d’art,
afin de nous tenir toujours à la tête du mouve-
ment.

C’est dans ce but que nous nous empressons
de faire connaître à nos lecteurs les résultats des
écoles d’Angleterre pour les étudiants qui sui-
vent les classes du soir.

D’après des renseignements des plus sérieux,
il résulte qu'on a reçu 56,016 travaux pour
397 classes du soir et que dans les écoles d’art
du jour on a exécuté 73,226 autres travaux, ce
qui donne un total de 129,242 dessins, mode-
lages, peintures, qu’on a exécutés pendant l’année
scolaire finissant en avril.

Cest un accroissement sur l’année 1871 de
19,051 travaux.

Une première fois on a soumis ces travaux à
un examen préliminaire; dans cette première
épreuve une commission d’examinateurs a étudié
chaque école séparément.

Dans cet examen, il a été décerné 1,100 prix
de troisième classe ; cette commission a choisi
dans tous les dessins de chaque école 1,208 tra-
vaux des meilleurs et des plus avancés pour les
envoyer au concours national auquel prennent
part toutes les écoles d’art d’Angleterre.

Comme récompense des concours, on décerne,
conjointement avec des prix consistant en livres,
10 médailles d’or, 25 d’argent et 60 de bronze.

Tous les travaux récompensés dans le concours

national, ainsi que quelques autres ouvrages
primés dans d’autres concours, et cela en tant
que l’espace le permet, sont de nouveau exposés
dans la galerie occidentale du rez-de-chaussée de
South Kensington Muséum.

Cette exposition est ouverte au public, et à tous
ceux qui s’occupent de l’éducation artistique, de
juillet en septembre.

Ernest Bosc.

ACTES OFFICIELS.

Sous l’empire, les lecteurs de la Chronique
en ont eu connaissance en son temps, une com-
mission spéciale avait été chargée de désigner
les œuvres qui, distraites du musée du Louvre,
où la place commençait à faire défaut, pourraient
être confiées en dépôt à d’autres musées ou à des
édifices religieux. Nous trouvons dans le Journal
officiel deux rapports qui nous donnent la solution
de la question. Le premier est de M. Jules Simon,
ministre de l’instruction publique, des cultes et
des beaux-arts; il expose les motifs pour lesquels
il importait de donner suite aux intentions de
l’empire; le deuxième est de M. Charles Blanc,
directeur des beaux-arts. Voici ces deux impor-
tants documents :

RAPPORT

AU PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE
FRANÇAISE .

Monsieur le Président,

Le dernier gouvernement avait reconnu que, même
après le complet achèvement du Louvre, il serait
impossible d’exposer dans les galeries anciennes et

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