1872. — N° 18.
BUREAUX, 55, RUE V1VIENNE.
7 Avril.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN
Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoive/1 gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
Un an
PARIS ET DÉPARTEMENTS :
i3 fr. | Six mois. .
8 fr.
LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE.
LES ADHÉSIONS NOUVELLES.
Peintres : Dufeu. Moyse. Pradelle (Bordeaux).
Collectionneurs : René Bian (Zenteim). Le
comte d’Estampes. MIlc Frey (Guebwiller). Alfred
Favre (Mulhouse). Eugène Favre (id.). Gustave
Favre (id.). Grosjean-Maupin (Nancy). Gaste
(Issenheim). Octave Hallasier (Mulhouse). Auguste
Klenk (Mulhouse). Jean Ochs-Kœchlin (Fraven-
feld, Suisse). MmG Schlumberger-Meyer (Mul-
house). Ivan Schlumberger (id.).
Total des adhésions : 505.
AVIS IMPORTANT.
Les Abonnés à la GAZETTE DES
BEAUX-ARTS sont priés de se reporter
à la page 196 de la CHRONIQUE pour
prendre connaissance des conditions
de la PRIME que nous leur offrons.
Les Abonnés qui voudraient acquérir
la PRIME offerte par la GAZETTE DES
BEAUX-ARTS sont prévenus qu’il ne
reste plus qu’un petit nombre d’exem-
plaires de l’ouvrage de M. Pfnor.
MOUVEMENT DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ.
Nous ignorons le chiffre des recettes effectuées
par les damés quêteuses qui ont eu le courage
de s’installer dans les escaliers de l’École des
beaux-arts pendant la dernière semaine de l’ex-
position d’Henri Régnault. Mais nous regrettons
vivement que les personnes qui ont dirigé cette
exposition populaire n’aient point songé dès
l’abord à. faire payer l’entrée au profit de i’œuvre
do la délivrance : c’était honorer celui qui avait
donné sa vie si généreusement que de l’associer
après sa mort glorieuse à l’entreprise du soula-
gement de sa chère patrie. Il n’est pas douteux
que le concours extraordinaire d’un aussi grand
nombre de visiteurs avait tout autant le caractère
d’un pieux hommage rendu au sacrifice accompli
par le jeune citoyen qu’un intérêt de curiosité
pour son admirable talent. Et alors quoi de plus
naturel que de prélever un léger droit d’entrée
au profit de la France? Quelles légitimes res-
sources ont été ainsi perdues !
Combien peu nous sommes gens pratiques!
Supposez qu’on ait pris la même mesure pendant
quelques jours, quelques heures seulement, à
chacune des grandes ventes qui ont attiré au
boulevard et à l’hôtel Drouot tant de riches cu-
rieux, n’imaginez-vous pas quelles belles recettes
auraitpu réaliser l’œuvre desFemmes deFrance?
Je n’ignore pas qu’on se hâtera de répondre que
la perception d’un droit équivaut à Rétablisse-
ment d’un privilège, et que créer' un impôt
pareil, c’est écarter bien des gens qui n’ont pas
le moyen de faire partout et à toute heure la
BUREAUX, 55, RUE V1VIENNE.
7 Avril.
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Peintres : Dufeu. Moyse. Pradelle (Bordeaux).
Collectionneurs : René Bian (Zenteim). Le
comte d’Estampes. MIlc Frey (Guebwiller). Alfred
Favre (Mulhouse). Eugène Favre (id.). Gustave
Favre (id.). Grosjean-Maupin (Nancy). Gaste
(Issenheim). Octave Hallasier (Mulhouse). Auguste
Klenk (Mulhouse). Jean Ochs-Kœchlin (Fraven-
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reste plus qu’un petit nombre d’exem-
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MOUVEMENT DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ.
Nous ignorons le chiffre des recettes effectuées
par les damés quêteuses qui ont eu le courage
de s’installer dans les escaliers de l’École des
beaux-arts pendant la dernière semaine de l’ex-
position d’Henri Régnault. Mais nous regrettons
vivement que les personnes qui ont dirigé cette
exposition populaire n’aient point songé dès
l’abord à. faire payer l’entrée au profit de i’œuvre
do la délivrance : c’était honorer celui qui avait
donné sa vie si généreusement que de l’associer
après sa mort glorieuse à l’entreprise du soula-
gement de sa chère patrie. Il n’est pas douteux
que le concours extraordinaire d’un aussi grand
nombre de visiteurs avait tout autant le caractère
d’un pieux hommage rendu au sacrifice accompli
par le jeune citoyen qu’un intérêt de curiosité
pour son admirable talent. Et alors quoi de plus
naturel que de prélever un léger droit d’entrée
au profit de la France? Quelles légitimes res-
sources ont été ainsi perdues !
Combien peu nous sommes gens pratiques!
Supposez qu’on ait pris la même mesure pendant
quelques jours, quelques heures seulement, à
chacune des grandes ventes qui ont attiré au
boulevard et à l’hôtel Drouot tant de riches cu-
rieux, n’imaginez-vous pas quelles belles recettes
auraitpu réaliser l’œuvre desFemmes deFrance?
Je n’ignore pas qu’on se hâtera de répondre que
la perception d’un droit équivaut à Rétablisse-
ment d’un privilège, et que créer' un impôt
pareil, c’est écarter bien des gens qui n’ont pas
le moyen de faire partout et à toute heure la