Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

La chronique des arts et de la curiosité — 1899

DOI Heft:
Nr. 8 (25 Février)
DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.19754#0079
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
N° 8. — 1899

BUREAUX : 8, RUE FAVART

25 FéTrier

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

Les abonnés à une année, entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

PARIS ET DÉPARTEMENTS :

Un an.........12 fr. | Six mois........8 fr.

PROPOS DU JOUR

a politique n'est pas de notre do-
maine ; il nous sera pourtant
permis d'ajouter quelques ré-
flexions à celles que nous pré-
sentions samedi dernier.

L'attribution au musée du Louvre du
pavillon de Flore et de l'aile attenante rejoi-
gnant la salle des États sera de beaucoup,
quand on l'aura réalisée, l'événement le plus
important survenu dans l'histoire de nos
collections nationales depuis l'établissement
de la République. Ni la constitution de la
caisse des Musées, ni même le don princier
de Chantilly n'ont la même portée. Or, c'est
par un biais, en quelque sorte, que la ques-
tion va se trouver soumise à l'examen du
Parlement, et il est à souhaiter qu'elle agite
sérieusement les opinions éclairées.

Pourquoi les questions majeures intéres-
sant les Beaux-Arts tardent-elles à être sou-
levées et discutées bien plus longtemps que
la moindre loi d'intérêt local ? Nous croyons
que la cause en est dans la réserve grande
en laquelle tour à tour les ministres de
l'Instruction publique se cantonnent vis-à-
vis de la quatrième direction de leur minis-
tère, réserve faite de timidité, de demi-in-
compétence et parfois d'ignorance absolue
des lacunes à combler. Certes, des minis-
tres tels que MM. Lockroy, Bardoux, Poin-
carré, Leygues ont souvent fait preuve de
sollicitude éclairée ; mais qui ne voit que
l'inauguration du Salon annuel et les pre-
mières des théâtres sont les seules occasions
où le ministre des Beaux-Arts prenne réel-

lement contact avec ce département, où il
règne sans gouverner? Les enseignements
primaire, secondaire et supérieur ont décu-
plé d'importance depuis vingt ans. La Sor-
bonne a été rebâtie, l'Université de Paris
restaurée et émancipée ; mais Paris n'a tou-
jours point son Kensington ni son Musée
des arts contemporains. Quant aux crédits
nécessaires à l'extension du vieux Louvre,
l'urgence n'en est apparue à aucun des mi-
nistres désignés.

Nous n'avons eu, jusqu'ici, aucun mi-
nistre des Beaux-Arts qui se souvînt de
l'amplitude de son mandat, qui désirât atta-
cher son nom à quelque belle réforme. Tous
eurent la bonne volonté ; aucun n'eut l'ini-
tiative— ou peut-être même la connaissance
— du bien à réaliser et de leurs droits pour
ce faire.

NOUVELLES

M. Émile Maie, ancien élève de l'École
normale supérieure, soutiendra les deux
thèses suivantes, pour le doctorat, devant la
Faculté des Lettres de Paris, en Sorbonne, le
1" mars à midi :

Thèse latine : Quomodo Sibyllas recentiores
artifices reprcesentaverint;

Thèse française : l'Art religieux du treizième
siècle en France. Étude sur l'iconographie du
moyen âge et sur ses sources d'inspiration.

C'est par erreur que, dans notre dernier
numéro, nous avons attribué à la collabora-
tion de deux statuaires, MM. Grauk et Fal-
guiôre, le monument élevé à Carlhage au
cardinal Lavigerie. M. Crauk seul en est
l'auteur et nos confrères, sur la foi de qui
 
Annotationen