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La chronique des arts et de la curiosité — 1899

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Nr. 40 (23 Décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19754#0375
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N" 40. — 1899

BUREAUX : 8, RUE FAVART

23 Décembre!

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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tements, 68 fr. pour l'étranger. Abonne-
ment semestriel à moitié des prix indi-
qués.

PROPOS DU JOUR

ien n'est plus aisément explica-
ble que la sympathie avec la-
: quelle la Gazelle des Beaux-Arls
a accueilli et soutenu les eiïorts

tentés pour affiner le goût. En secondant
les éducateurs, notre revue n'estimait point
perdre sa gravité et déchoir; elle affirmait
bien plutôt sa fidélité à un idéal de diffu-
sion préconisé depuis un demi-siècle sans
lassitude ni défaillance. Embellir l'école
par l'imagerie murale, remplacer une vi-
gnette vide d'art et de sens, réformer un
type monétaire désuet et anachronique n'ont
point paru ici des initiatives négligeables
ou qui dussent prêter à sourire. Le spectacle

d'une beauté partout épandue et en quelque
sorte obligatoire au regard ne saurait être
que bienfaisant. Ce serait même une ques-
tion de décider si l'on n'en peut pas attendre
davantage, « pour l'amélioration du goût des
masses », que de l'examen accidentel, hâtif,
intermittent dans un musée diurne ou noc-
turne. Toutefois, les initiatives dont il s'agit
ne valent qu'à la condition expresse de sa-
tisfaire les aspirations qui les dictent. Ainsi
en a-t-il été pour la monnaie, —c'est justice
de le reconnaître. La même fortune ne sem-
ble point réservée au timbre, et pourtant, —
on l'a rappelé avec raison, — il ne fallut
jadis à Prud'hon que quelques centimètres
pour créer des chefs-d'œuvre. Souhaitons
que le ministre intéressé songe à les faire
placer sous son regard avant d'agréer défini-
tivement le modèle nouveau reproduit par
les quotidiens. Mieux vaudrait mille fois
s'abstenir et ne rien changer que confesser
en public l'impossibilité de mettre un terme
à l'insignifiance et à la laideur.

NOUVELLES

On a inauguré, mercredi dernier, dans
la galerie de chimie industrielle, au Conser-
vatoire des arts et métiers, un buste d'Aimé
Girard, œuvre de M. A. d'Houdain.

C'est à M. Joseph Blanc, le peintre bien
connu, que M. Millerand a demandé la com-
position du nouveau timbre-poste pour les
valeurs inférieures, le timbre des valeurs in-
termédiaires étant confié, comme nous l'avons
dit, au graveur en médailles M. Eugène Mou-
chon et M. Luc-Olivier Merson ayant accepté
 
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