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Cahier, Charles; Martin, Arthur
Mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature (Band 1,4): Collection de mémoires sur l'orfévrerie ... : 4 — Paris, 1856

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https://doi.org/10.11588/diglit.33563#0095
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BESTIAIRES (Pi. XXIII).

85

OBSERVATIONS.
Je ne saurais quelles observations faire sur un su jet où je n'apereois pas le moindre fonde-
ment réel. A défaut dautres recherches, voici dans le Commis d^ùAundre(ed. H. Micbelant,
Stuttgard, 18^6, p. 290) ce qui me paraît ressembler le plus au muscaliet.
« Indiënes soris
Es herbèges se mètent, grignor sunt de houpis (goupis) :
Ne mordent riens, fors hommes, sempres ne soit ocis,
Mais ii home en sunt tost et sané et garis.
Des somiers et des bestes ior ont muit desgarnis,
Quar por ies grans morsures en i ot muit péris,
Et ii en i a tant com ce fuscent formis. *
Dans le meme poëme (p. 338, 351-356, 5oy, etc.) la prophétie des arbres et son exact
accomplissement sont relatés en détail. Mais je ne vois pas grande utilité à la reproduire ici.

72 (Fig. BU).

Phisiologes nos raconte chi d'un oisel ^ qui est en la contrée d Inde. Chis oiseax si hante en
la mer darenoise si est de moult diverses plumes, et moult est de grant beauté. Il a le col et
la poitrine tele comme 1 paons, et la teste del oisel a une creste de sore^ si comme paons;
mais il a le bec tel comme un aigle. Et si est de cors et de coe tels comme une grue. Mais li
oiseax est de plus diverse ''urne ; car ses èles sont rouges et blans et noirs. Chis oiseax a les piés

* Cet article est sans titre dans P et n'existe pas dans
R. Pour retrouver le nom de l'oiseau dont d s'agit (si c'est
vraiment un oiseau) , la description ne peut pas être d'un
grand secours ; car à quel résultat les zoologistes ont-ils
jamais été conduits par le signalement bien détaillé du
phénix que nous ont transmis les anciens auteurs ? Ici,
J- in nnrration pourraient absolument faire
]ues traits au tableau ; mais
ne cette conjecture a quél-
is que le même écrivain a
su (ci-dessus, p. 78 ;n° 67,
lamandre entre l'ibis et le
.1 ic: "une série formée unique-
. Or ce pourrait bien être cette fois
se de tout semblable : les œufs de la
ue tombent ordinairement sur la vase

dès qu'ils sont pondus; mais ii arrive parfois qu'ils sont
amenés à Heur d'eau, soulevés par des bulles d'air qui en-
traînent la matière visqueuse dont ils sont entourés. Que
si vous voulez bien prendre la salamandre des marais pour
un oiseau aquatique , voilà presque toute l'histoire mise
à Hot par cette seule concession. Elle revêt une autre forme,
mais dont je ne suis point responsable, dans la prétendue
lettre du Prestre-Jean (/. cù., p. 199).
^ Si cfureuoùe, doit signiher quelque chose, ce pourrait
bien être une altération de tyn Aeuum (ou même ty?:Mm)
mure,- quoiqu'il soit diHicile de dire par où cette mer touche
à l'Inde. Cependant il faut se rappeler qu'7u& et L^ye
sont presque synonymes dans bien des passages d'auteurs
anciens. Cela tenait à des traditions antiques que les ethno-
graphes éclairciront sans moi, s'ils veulent m'en croire.
^ Dessus. Précédemment nous avions
 
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