lia MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.
il ne faut pas s'étonner de trouver ainsi 1 art confondu en quelque façon avec la théologie.
C'est précisément ce qui fit sa vie et sa grandeur, tant que cette union fut comprise. Nous le
ferons voir plus d une fois (si Dieu nous prête vie et loisir), en montrant ailleurs que bien
souvent le choix ou la forme de certaines représentations furent déterminés par une néces-
sité ou par une haute opportunité du moment. C'est uniquement sur cette voie que fart
peut arriver à devenir un auxiliaire vraiment utile de renseignement ecclésiastique, et s'élever
ainsi lui-même non-seulement à une sorte de ministère tout à fait grave, mais à une puis-
sance inespérée. Seulement il est bien clair que c'est à la condition de puiser ses inspirations
dans des enseignements plus hauts que ceux de l'atelier. Car la forme, tout importante
qu elle est, vaut surtout par le fonds quelle fait ressortir; et le plus grand artiste du monde
ne peut manquer de grandir encore, s'il est assez avisé pour mettre son talent au service
de pensées déjà grandes par elles-mêmes.
CHARLES CA1HER.
Ekbert.^erm. VII, 12 (Galland, XIV, Ù63). «... Jo-
hannes Baptista taie... testimonium pronuntiavit, dicens :
. po.s2 7Me /bru'or me e.s7.fp.se ?m.s
^mprém^à m ApiràM ef ppm (Cf ^pra, p. ! (Ci,
note 2). Ex his verbis securi sunms ipsum Dominum
Jesum Christum esse communem baptistam omnium qui
in catbolica Ecclesia baptizantur in nomine Sanctae Trini-
tatis.Inde est quod dicimus quia sive bonus, sive malus
sit ille per cujus manus corpus bominis... aquis visibiiiter
immergitur; non ex hoc plus vel minus operatur virtus
baptismi remissionem peccatorum et invisibilem sancti-
Acationem , in anima ejus qui regencratur. " — It. Serm.
X, 17 (Ibid. Ù76).
Cf. Augustin., fa tract. VI, 7, 8 (Opp. t. III,
P. II, 332 , sq ). J'abrcge les citations là où plusieurs
pensent que j'en abuse.
il ne faut pas s'étonner de trouver ainsi 1 art confondu en quelque façon avec la théologie.
C'est précisément ce qui fit sa vie et sa grandeur, tant que cette union fut comprise. Nous le
ferons voir plus d une fois (si Dieu nous prête vie et loisir), en montrant ailleurs que bien
souvent le choix ou la forme de certaines représentations furent déterminés par une néces-
sité ou par une haute opportunité du moment. C'est uniquement sur cette voie que fart
peut arriver à devenir un auxiliaire vraiment utile de renseignement ecclésiastique, et s'élever
ainsi lui-même non-seulement à une sorte de ministère tout à fait grave, mais à une puis-
sance inespérée. Seulement il est bien clair que c'est à la condition de puiser ses inspirations
dans des enseignements plus hauts que ceux de l'atelier. Car la forme, tout importante
qu elle est, vaut surtout par le fonds quelle fait ressortir; et le plus grand artiste du monde
ne peut manquer de grandir encore, s'il est assez avisé pour mettre son talent au service
de pensées déjà grandes par elles-mêmes.
CHARLES CA1HER.
Ekbert.^erm. VII, 12 (Galland, XIV, Ù63). «... Jo-
hannes Baptista taie... testimonium pronuntiavit, dicens :
. po.s2 7Me /bru'or me e.s7.fp.se ?m.s
^mprém^à m ApiràM ef ppm (Cf ^pra, p. ! (Ci,
note 2). Ex his verbis securi sunms ipsum Dominum
Jesum Christum esse communem baptistam omnium qui
in catbolica Ecclesia baptizantur in nomine Sanctae Trini-
tatis.Inde est quod dicimus quia sive bonus, sive malus
sit ille per cujus manus corpus bominis... aquis visibiiiter
immergitur; non ex hoc plus vel minus operatur virtus
baptismi remissionem peccatorum et invisibilem sancti-
Acationem , in anima ejus qui regencratur. " — It. Serm.
X, 17 (Ibid. Ù76).
Cf. Augustin., fa tract. VI, 7, 8 (Opp. t. III,
P. II, 332 , sq ). J'abrcge les citations là où plusieurs
pensent que j'en abuse.