MADEMOISELLE CONSTANCE MAYER ET PRUD'HON. 357
« Tes vœux sont accomplis maintenant, de même que tu l'as si bien
exprimé dans une de tes ingénieuses et touchantes compositions, l'Ame
délivrée; ton âme dégagée des liens qui l'attachaient à la terre s'élance
avec avidité vers le séjour du repos, après lequel elle aspirait depuis si
longtemps; c'est là que l'immortalité t'attend, près des Corrège et des
Ganova, pour te ceindre le front delà double couronne due au génie uni
à la vertu.
« Pour nous, condamnés à demeurer encore sur cette terre de dou-
leur, l'âme déchirée par le spectacle affreux des angoisses, de la disso-
lution qui vient de nous ravir notre meilleur ami, il ne nous reste plus
qu'un douloureux souvenir, d'amers regrets et des larmes pour arroser
les fleurs que l'amitié va semer sur ta tombe. »
CHARLES GUEULLETTE.
(La suite prochainement.)
« Tes vœux sont accomplis maintenant, de même que tu l'as si bien
exprimé dans une de tes ingénieuses et touchantes compositions, l'Ame
délivrée; ton âme dégagée des liens qui l'attachaient à la terre s'élance
avec avidité vers le séjour du repos, après lequel elle aspirait depuis si
longtemps; c'est là que l'immortalité t'attend, près des Corrège et des
Ganova, pour te ceindre le front delà double couronne due au génie uni
à la vertu.
« Pour nous, condamnés à demeurer encore sur cette terre de dou-
leur, l'âme déchirée par le spectacle affreux des angoisses, de la disso-
lution qui vient de nous ravir notre meilleur ami, il ne nous reste plus
qu'un douloureux souvenir, d'amers regrets et des larmes pour arroser
les fleurs que l'amitié va semer sur ta tombe. »
CHARLES GUEULLETTE.
(La suite prochainement.)