LA RENAISSANCE
AU
MUSÉE DE BERLIN
(huitième article1.)
X
LES ÉCOLES DE VENISE ET DE VERONE.
Lorsque, au sortir de
la salle des vieux maîtres
florentins, au Musée de
Berlin, on pénètre dans
la salle voisine, la salle
des peintres vénitiens du
Quattrocento, où s’offre
une multitude d’œuvres
dominantes decetteécole,
on a la sensation d’entrer
dans un monde entière-
ment nouveau. La ri-
chesse et l’éclat des cou-
leurs, leur force de lu-
mière et d’harmonie, sont
choses tout à fait parti-
culières à la peinture vé-
nitienne. Seuls les Véni-
tiens, parmi les artistes
de l’Italie, sont véritable-
ment des coloristes. La
question de savoir à quelles dispositions, à quelles influences ils sont
redevables de ce trait caractéristique de leur art; comment, après
1. Voy. Gazette des Beaux-Arts, 2° période, t. XXXV, p. 204 et 423; t. XXXVII,
p. 197, 472 ; t. XXXVIII, p. 283, 369, et 3° période, t. I, p. 107.
AU
MUSÉE DE BERLIN
(huitième article1.)
X
LES ÉCOLES DE VENISE ET DE VERONE.
Lorsque, au sortir de
la salle des vieux maîtres
florentins, au Musée de
Berlin, on pénètre dans
la salle voisine, la salle
des peintres vénitiens du
Quattrocento, où s’offre
une multitude d’œuvres
dominantes decetteécole,
on a la sensation d’entrer
dans un monde entière-
ment nouveau. La ri-
chesse et l’éclat des cou-
leurs, leur force de lu-
mière et d’harmonie, sont
choses tout à fait parti-
culières à la peinture vé-
nitienne. Seuls les Véni-
tiens, parmi les artistes
de l’Italie, sont véritable-
ment des coloristes. La
question de savoir à quelles dispositions, à quelles influences ils sont
redevables de ce trait caractéristique de leur art; comment, après
1. Voy. Gazette des Beaux-Arts, 2° période, t. XXXV, p. 204 et 423; t. XXXVII,
p. 197, 472 ; t. XXXVIII, p. 283, 369, et 3° période, t. I, p. 107.