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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 3.1890

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Nr. 6
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Lefort, Paul: Les peintures de Véronèse au musée de Madrid
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https://doi.org/10.11588/diglit.24447#0512

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LES PEINTURES DE YÉRONÈSE

AU

MUSÉE DE MADRID

commencer par Charles-Quint jusqu’à
et y compris Charles III, les rois d’Es-
pagne ont tous fait preuve pour les
ouvrages des maîtres vénitiens d’une
prédilection marquée. Aussi, les col-
lections formées personnellement par
eux, ou augmentées à leur instigation,
et réunies aujourd’hui au Musée du
Prado présentent-elles un ensemble
de l’École vénitienne du plus grand
intérêt pour son étude. Sans doute le
rmet pas de remonter aux origines et
les œuvres des primitifs en sont absentes. Mais, à compter de Gio-
vanni Bellini jusqu’à Tiepolo, tous les maîtres, et particulièrement
les plus illustres, s’y trouvent représentés et le plus souvent par des
spécimens de la plus exquise beauté. La seule énumération des
ouvrages de quelques maîtres suffit du reste à démontrer quelles
abondantes richesses possède l’Espagne. Titien figure au Musée du
Prado avec quarante-deux tableaux; Véronèse en compte vingt et un;
le Tintoret trente-trois et les trois Bassan, Jacopo, Francesco et
Leandro, jusqu’à trente-cinq ; puis viennent les deux Palraa avec trois
ouvrages; Sébastien del Pionibo, dans sa manière vénitienne, avec
deux, ainsi que le Pordenone et Carlo Véronèse. Quant à Giorgione,
Malombra, Zelotti, Lorenzo Lotto, Mantegna, Morone et Tiepolo, s’ils
ne sont représentés que par une seule de leurs productions, encore
convient-il de dire que cette œuvre unique, offre presque toujours le

Musée de Madrid ne nous
 
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