BIBLIOGRAPHIE
LES TAPIS D’ORIENT1
A la suite de l'exposition de tapis orientaux organisée à Vienne, en 1891, par la
direction du Musée impérial et royal autrichien de l’art industriel, l’idée vint
naturellement de ne pas laisser se disperser les plus importantes des richesses
exposées, sans en fixer le souvenir et l’image par une publication digne d'elles.
C’était une entreprise considérable, et il n’a rien moins fallu que le dévouement
et la haute intelligence du directeur, M. de Scala, pour la mener à bonne fin.
Aujourd'hui, l'œuvre est accomplie, on peut l’apprécier dans son ensemble.
Arrêtons-nous d'abord au texte. La partie descriptive a pris sous la plume
compétente du Dr Aloïs Riegl une importance de premier ordre. Il semblait que
ces merveilleuses conceptions décoratives des tapissiers orientaux échappassent à
l'analyse : le Dr Riegl nous a prouvé le contraire ; mais, dans bien des cas, il lui
a fallu, pour se faire comprendre, créer une terminologie spéciale.
Toutes les fois qu'il a été possible de faire l'anatomie d’un tissu, on en a donné
l’exacte composition. Grâce à ses connaissances toutes spéciales en la matière,
M. C. Costamagna a pu rendre là un précieux service aux fabricants de tapis.
La première des monographies est consacrée aux Tapis turcs modernes.
M. O. M. Stœckel y donne des renseignements très détaillés sur la matière
première, la teinture, les divers procédés de tissage, et les prix de vente sur les
marchés spéciaux, tels que celui de Smyrne.
Puis, vient une savante dissertation de M. W. Bode, l’éminent conservateur du
1. Tapis d’Orient, grand in-folio, orné de 156 planches, avec texte explicatif et sept
monographies. — L’édition complète comprend 400 exemplaires numérotés : 200 avec
texte allemand, 70 avec texte français, 130 avec texte anglais. Le prix de l’ouvrage est
de 250 florins autrichiens.
LES TAPIS D’ORIENT1
A la suite de l'exposition de tapis orientaux organisée à Vienne, en 1891, par la
direction du Musée impérial et royal autrichien de l’art industriel, l’idée vint
naturellement de ne pas laisser se disperser les plus importantes des richesses
exposées, sans en fixer le souvenir et l’image par une publication digne d'elles.
C’était une entreprise considérable, et il n’a rien moins fallu que le dévouement
et la haute intelligence du directeur, M. de Scala, pour la mener à bonne fin.
Aujourd'hui, l'œuvre est accomplie, on peut l’apprécier dans son ensemble.
Arrêtons-nous d'abord au texte. La partie descriptive a pris sous la plume
compétente du Dr Aloïs Riegl une importance de premier ordre. Il semblait que
ces merveilleuses conceptions décoratives des tapissiers orientaux échappassent à
l'analyse : le Dr Riegl nous a prouvé le contraire ; mais, dans bien des cas, il lui
a fallu, pour se faire comprendre, créer une terminologie spéciale.
Toutes les fois qu'il a été possible de faire l'anatomie d’un tissu, on en a donné
l’exacte composition. Grâce à ses connaissances toutes spéciales en la matière,
M. C. Costamagna a pu rendre là un précieux service aux fabricants de tapis.
La première des monographies est consacrée aux Tapis turcs modernes.
M. O. M. Stœckel y donne des renseignements très détaillés sur la matière
première, la teinture, les divers procédés de tissage, et les prix de vente sur les
marchés spéciaux, tels que celui de Smyrne.
Puis, vient une savante dissertation de M. W. Bode, l’éminent conservateur du
1. Tapis d’Orient, grand in-folio, orné de 156 planches, avec texte explicatif et sept
monographies. — L’édition complète comprend 400 exemplaires numérotés : 200 avec
texte allemand, 70 avec texte français, 130 avec texte anglais. Le prix de l’ouvrage est
de 250 florins autrichiens.