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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 13.1895

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Nr. 5
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Merson, Luc-Olivier: Charles le Brun à Vaux-le-Vicomte et à la Manufacture royale des meubles de la Couronne, 2
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https://doi.org/10.11588/diglit.24666#0420

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CHARLES LE BRUN

A

VAUX-LE-VICOMTE

ET A LA

MANUFACTURE ROYALE

DES MEUBLES DE LA COURONNE

II

Fouquet tombé, la décoration de Vaux se trouva interrompue pour
n’ètre jamais poussée au delà. Un autre sort était réservé aux ateliers
de tapisseries établis en 1657 par le surintendant, où l’on avait tissé,
d’après les compositions de Le Brun, cinq pièces de Y Histoire de
Constantin, et Y Histoire de Méléagre. Du moins, si l’on tarda peu à les
abandonner, le prévoyant Colbert en entretint l’activité après la
chute de leur fondateur, jusqu'au moment où tout ce qu’ils contenaient,
personnel1 2, outillage, pièces en voie d’exécution, put être transféré
aux Gobelins et réuni, là, aux autres ateliers de tapisseries naguère
disséminés dans Paris. L’hôtel des Gobelins avait été acquis le
6 juin 1662. La fabrication des tapisseries pour le compte du roi
commença vers la fin de cette année. Dès le début, les ateliers de
tissage réunissent deux cent cinquante ouvriers3.

Cependant la Maison ne s’ouvrit pas seulement aux tapissiers de

1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XIII, p. 89 et suiv.

2. L’auteur de Documents sur les artistes gui ont travaillé et Vaux-le-Vicomte,
M. Grésy, estime que 290 tapissiers étaient employés à Maincy. Le chiffre parait
fort exagéré.

3. Lacordaire, Notice sur les manufactures des Gobelins et de la Savonnerie.
 
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