DEUX VOLETS
D ’ ü N
TRIPTYQUE BYZANTIN EN IVOIRE
DU Xïe SIÈCLE
Gori a publié sur les pl. XXVIII et XXIX du tome III de son
Thésaurus veterum diptychorum, d’après un assez bon dessin, deux
volets séparés d’un même fort beau triptyque byzantin d’ivoire, volets
découverts par lui : l'un dans la collection Riccardi de Florence,
l’autre dans le trésor de l’égdise de San Giovanni in Verdura de
Padoue. Depuis, le volet de la collection Riccardi est entré dans le
Mïmzund Antiken-Cabinet de Vienne L L’autre passait pour disparu et
M. de Linas, dans ses Anciens ivoires sculptés, publiés dans la livraison
d’avril du t. IV (1886) de la Revue de l'Art chrétien 1 2, disait encore que
l’on avait entièrement perdu sa trace. J’ai eu la bonne fortune de le
retrouver en un lieu cependant très fréquenté, le Musée archéolo-
gique installé depuis 1846 au Palais ducal à Venise, dans les salles
qui servaient d’appartement aux doges. J’ai fait faire une photo-
graphie de ce fragment; j’ai reçu d’autre part une empreinte en plâtre
de celui de Vienne. Je suis heureux de pouvoir ainsi faire passer sous
les yeux des lecteurs de la Gazette ces deux beaux monuments de
l’art byzantin, depuis si longtemps séparés. Il n’en existe pas à ma
connaissance d’autre reproduction que celle fort imparfaite du livre
1. 11 se trouve décrit sommairement à la page 453 (n° 17 et note 3) du livre
intitulé : Die Sammlungen des K. K. Münz-und Antiken-Cabinets,, besclirieben von
DT Ed. Freiherrn von Sacken und TE Fr. Kenner, Vienne, 1866.
2. Page 12 du tirage à part.
D ’ ü N
TRIPTYQUE BYZANTIN EN IVOIRE
DU Xïe SIÈCLE
Gori a publié sur les pl. XXVIII et XXIX du tome III de son
Thésaurus veterum diptychorum, d’après un assez bon dessin, deux
volets séparés d’un même fort beau triptyque byzantin d’ivoire, volets
découverts par lui : l'un dans la collection Riccardi de Florence,
l’autre dans le trésor de l’égdise de San Giovanni in Verdura de
Padoue. Depuis, le volet de la collection Riccardi est entré dans le
Mïmzund Antiken-Cabinet de Vienne L L’autre passait pour disparu et
M. de Linas, dans ses Anciens ivoires sculptés, publiés dans la livraison
d’avril du t. IV (1886) de la Revue de l'Art chrétien 1 2, disait encore que
l’on avait entièrement perdu sa trace. J’ai eu la bonne fortune de le
retrouver en un lieu cependant très fréquenté, le Musée archéolo-
gique installé depuis 1846 au Palais ducal à Venise, dans les salles
qui servaient d’appartement aux doges. J’ai fait faire une photo-
graphie de ce fragment; j’ai reçu d’autre part une empreinte en plâtre
de celui de Vienne. Je suis heureux de pouvoir ainsi faire passer sous
les yeux des lecteurs de la Gazette ces deux beaux monuments de
l’art byzantin, depuis si longtemps séparés. Il n’en existe pas à ma
connaissance d’autre reproduction que celle fort imparfaite du livre
1. 11 se trouve décrit sommairement à la page 453 (n° 17 et note 3) du livre
intitulé : Die Sammlungen des K. K. Münz-und Antiken-Cabinets,, besclirieben von
DT Ed. Freiherrn von Sacken und TE Fr. Kenner, Vienne, 1866.
2. Page 12 du tirage à part.