COMPAGNO DI PESELLINO
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visage de saint Jean, face exactement identique, à la barbe près, à
celle de Dieu le Père; on les voit encore sur le visage de l’évêque,
sur celui de saint Antoine l’abbé, jusque sur celui de l'Enfant
Jésus! La draperie est aussi disposée de même; en particulier, le
LA MADONE AVEC L’ENFANT, PAR COMPAGNO DI PESELLINO
(Collection de M. Gustave Dreyfus, Paris.)
costume de la Madone est exécuté d’après le procédé mis en œuvre
dans la Trinité ; il ne manque même pas l’insignifiante bosse que fait
l’étoffe à terre, sur la droite. Les mains, les cheveux, les oreilles et
les pieds des personnages, les arbres, l’ensemble du coloris, tout
atteste la parenté étroite des deux tableaux; il n’est guère possible
d’échapper à cette conclusion nécessaire, que le tableau du Louvre
est de la main même de Compagno. L’artiste est toujours fidèle aux
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visage de saint Jean, face exactement identique, à la barbe près, à
celle de Dieu le Père; on les voit encore sur le visage de l’évêque,
sur celui de saint Antoine l’abbé, jusque sur celui de l'Enfant
Jésus! La draperie est aussi disposée de même; en particulier, le
LA MADONE AVEC L’ENFANT, PAR COMPAGNO DI PESELLINO
(Collection de M. Gustave Dreyfus, Paris.)
costume de la Madone est exécuté d’après le procédé mis en œuvre
dans la Trinité ; il ne manque même pas l’insignifiante bosse que fait
l’étoffe à terre, sur la droite. Les mains, les cheveux, les oreilles et
les pieds des personnages, les arbres, l’ensemble du coloris, tout
atteste la parenté étroite des deux tableaux; il n’est guère possible
d’échapper à cette conclusion nécessaire, que le tableau du Louvre
est de la main même de Compagno. L’artiste est toujours fidèle aux