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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 26.1901

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https://doi.org/10.11588/diglit.24808#0103

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BIBLIOGRAPHIE

de suffrages : autant le jour diffère de la nuit, autant la conception, le coloris et
les types diffèrent de la manière du Pérugin. Mieux donc vaut n’en pas tenir
compte dans cette tentative, suffisamment épineuse déjà, pour déterminer quels
sont les Pérugin de la première période.

Avec le Christ au Jardin des oliviers, qui, du couvent des Jésuates à Florence,
est entré à l’Académie des Beaux-Arts de la même ville, nous revenons à la pure
manière péruginesque, ferme encore, mais déjà savoureuse.

P IE T A, PAR LE PÉRUGIN
(Académie des Beaux-Arts de Florence.)

La Pietà, ayant la même provenance et également conservée à l’Académie
des Beaux-Arts, marquerait, si la chronologie proposée par M. l’abbé Broussolle
se trouvait ratifiée par le consensus des connaisseurs, le point culminant de la
première période. Cette page est aussi sobre que pathétique.

Le Pérugin n’a pas encore rompu — il est vrai — avec toute la raideur des
Primitifs et abuse des formules (visages ronds et pleins, à l’expression souvent
trop douce et juvénile jusque dans la vieillesse, yeux de colombes, lèvres char-
nues, têtes uniformément levées en l’air, chérubins au type joufflu, anges vêtus
en jeunes filles, avec de longues robes flottantes, etc.); mais déjà il s’entend
comme pas un à détacher nettement ses figures sur un fond d’architecture ou de
paysage, à concentrer sur elles l’attention ; enfin, bieij qu’il ne soit pas un maître
 
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