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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Sir Ch. Tennant. Il faut également, dans le genre, faire une place à M. de Glehn,
très fêté avec son Portrait de lady Edward Cecil, où il se rattache à Sargent, et
avec celui de Miss R. von G..., où il revient au portrait de plein air de l’école
anglaise, ainsi qu’à M. M. Dicksee (Duchesse de Buckingham), Solomon, Collier,
Ouless, Peacoek, Luke Fildes.
Les grands paysagistes anglais d’autrefois trouvent de dignes continuateurs
«NEW LA.MPS FOR OLD », PAR M. JOSEPH E. SOUTHALl.
(Exposition de la New Gallery, Londres.)
en MM. East, Clausen (Moisson), Mac Whirter, Aumônier, Leader, Waterlow, Davis,
La Thangue, que nous avons étudiés dans nos Salons de 1899.
La proportion des œuvres influencées par le préraphaélisme, ou plutôt par le
quattrocento italien modernisé par Burne-Jones, est considérable. Chez M. Strud-
wick, l’imitation du maître est flagrante ; elle se perçoit moins chez Mrs Eleanor
Brickdale, chez M. Chevallier Taylor, chez M. Gloag,un peintre très doué comme
coloriste. Mais on sent trop chez certains de ceux-ci que l’imagination a de la
peine à prendre son essor, qu’elle est étouffée par des formules toutes faites et
des images déjà vues. Tel n’est pas le cas de M. Wilfrid de Glehn, dont l’Enchan-
tement de la forêt est plein d’une belle liberté de touche et d’une grande saveur
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Sir Ch. Tennant. Il faut également, dans le genre, faire une place à M. de Glehn,
très fêté avec son Portrait de lady Edward Cecil, où il se rattache à Sargent, et
avec celui de Miss R. von G..., où il revient au portrait de plein air de l’école
anglaise, ainsi qu’à M. M. Dicksee (Duchesse de Buckingham), Solomon, Collier,
Ouless, Peacoek, Luke Fildes.
Les grands paysagistes anglais d’autrefois trouvent de dignes continuateurs
«NEW LA.MPS FOR OLD », PAR M. JOSEPH E. SOUTHALl.
(Exposition de la New Gallery, Londres.)
en MM. East, Clausen (Moisson), Mac Whirter, Aumônier, Leader, Waterlow, Davis,
La Thangue, que nous avons étudiés dans nos Salons de 1899.
La proportion des œuvres influencées par le préraphaélisme, ou plutôt par le
quattrocento italien modernisé par Burne-Jones, est considérable. Chez M. Strud-
wick, l’imitation du maître est flagrante ; elle se perçoit moins chez Mrs Eleanor
Brickdale, chez M. Chevallier Taylor, chez M. Gloag,un peintre très doué comme
coloriste. Mais on sent trop chez certains de ceux-ci que l’imagination a de la
peine à prendre son essor, qu’elle est étouffée par des formules toutes faites et
des images déjà vues. Tel n’est pas le cas de M. Wilfrid de Glehn, dont l’Enchan-
tement de la forêt est plein d’une belle liberté de touche et d’une grande saveur