L’EXPOSITION RÉTROSPECTIVE
DES ARTISTES LYONNAIS PEINTRES ET SCULPTEURS
(DEUXIÈME ET D E II N I E R ARTICLE1)
Au centre de la plus grande
salle de l’exposition, le hasard
avait réuni dans une vitrine les
œuvres d’art les plus précieuses.
D’un côté, à peine épinglées, sans
cadre dans leur simple passe-par-
tout de papier, les plus lumi-
neuses aquarelles de Ravier; de
l’autre, les deux maquettes de Coy-
sevox, les terres cuites de Chinard
et les ébauches de Dufraine. Des
• deux terres cuites de Coysevox,
l’une, la Vierge debout, est célè-
bre à Lyon. Elle est conservée à
l’hospice de la Charité de cette
ville, dans une belle salle d’ar-
chives, toute tapissée d’armoires
en bois sculpté. C’est la maquette
de la statue de marbre qui,
d’abord placée dans une niche, à
l'angle de la rue Sirène et de
la rue du Bât d’Argent, figure à présent dans l’une des chapelles de
l’église Saint-Nizier. Si on la compare à la maquette de la Vierge
assise attribuée à Coysevox, on ne peut s’empêcher de remarquer
combien ces deux ouvrages offrent de dissemblances et combien les
t. V. Gazette des Beaux-Arts, 1905, t. I, p. 30.
DES ARTISTES LYONNAIS PEINTRES ET SCULPTEURS
(DEUXIÈME ET D E II N I E R ARTICLE1)
Au centre de la plus grande
salle de l’exposition, le hasard
avait réuni dans une vitrine les
œuvres d’art les plus précieuses.
D’un côté, à peine épinglées, sans
cadre dans leur simple passe-par-
tout de papier, les plus lumi-
neuses aquarelles de Ravier; de
l’autre, les deux maquettes de Coy-
sevox, les terres cuites de Chinard
et les ébauches de Dufraine. Des
• deux terres cuites de Coysevox,
l’une, la Vierge debout, est célè-
bre à Lyon. Elle est conservée à
l’hospice de la Charité de cette
ville, dans une belle salle d’ar-
chives, toute tapissée d’armoires
en bois sculpté. C’est la maquette
de la statue de marbre qui,
d’abord placée dans une niche, à
l'angle de la rue Sirène et de
la rue du Bât d’Argent, figure à présent dans l’une des chapelles de
l’église Saint-Nizier. Si on la compare à la maquette de la Vierge
assise attribuée à Coysevox, on ne peut s’empêcher de remarquer
combien ces deux ouvrages offrent de dissemblances et combien les
t. V. Gazette des Beaux-Arts, 1905, t. I, p. 30.