Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 33.1905)

(à ciurfic- nirEçnki - 1
mfnf au 7mf; -;()& atft - 1
iulf ijur ou t toit pEefaipt-
c 'iirnîur kl (tomuaifcctf fut'
. c te. jouir feoretae -
t ,nunmsù tait bt&t-
f batii £r bu cfjirf joui *

UN DOCUMENT D’ART FRANÇAIS PRIMITIF

e qui est nécessaire dans les dis-
cussions d’art d’aujourd’hui, c’est
le document. Voici une page de
la plus grande importance pour
tous ceux (et il y en a beaucoup)
qui s’occupent de l’histoire de
l’art français primitif. Ce Saint
Michel terrassant le dragon a été
acheté, il y quelques années,
à un collectionneur de Berlin
par un amateur de Londres,
M. Wernher, et figure dans sa
galerie de Bath Ilouse. La figure, de grandeur presque naturelle,
est d’une beauté et d’une grâce exquises. Le fond doré, dans la
manière siennoise, et la ressemblance frappante avec le Saint
Michel1 du musée d’Avignon indiquent une origine méridionale.
Mais celui de M. Wernher est de plus haute valeur, car il porte à
gauche en bas une étiquette offrant le nom du peintre : Bartolomeus
rubeus. En voici une reproduction exacte.

1. Et non Saint Georges, comme dit M. (lonse à la p. 49 de son ouvrage Les
Chefs-ci'œuvre des Musées de France : la Peinture. — Reproduit dans la Gazette, 1904,
t. Il, p. 79.