DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Oulmont, Charles: Amédée Vanloo, 1: peintre du roi de Prusse
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AMËDËE VANLOO
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roi d’Espagne, mort sans laisser d’enfants, et François qui n’a pas
eu davantage d’héritiers directs; il a un frère cadet, nommé Hippo-
lyte, un des rares Vanloo indifférents à la peinture, et qui choisit
la carrière des armes; il a, enfin, une sœur, épouse d’un négociant
espagnol, Berger, et dont la fille se marie avec le comte de Mauduit.
J.-B. Vanloo, père d’Amédée, était le fils aîné de Louis Vanloo et
d’une demoiselle Fossé; il avait deux frères et une sœur : Carie Van-
loo, peintre du roi et directeur de l’Académie *, le Vanloo dit
« l’officier », et Mmc Lebrun,
dont le mari était peintre en
miniature. Parmi les trois en-
fants du ménage Lebrun, l’une
des filles épousa son cousin
Amédée, le peintre qui m’oc-
cupe. Nous savons de J.-B. Van-
loo qu’il laissa 90 000 livres à sa
veuve et à ses enfants1 2.
Ch.-Ph.-A. Vanloo naît à
Turin le 21 août 1719, et est
baptisé le 3 septembre; il a pour
parrain Charles-Emmanuel, duc
de Savoie, représenté par le
comte Bené de Birac, et pour
marraine la princesse de Cari-
gnan, représentée par la com-
tesse de Saint-Maur3. Dans son
journal il dit avoir été laissé
chez sa nourrice jusqu’à l’âge de cinq ans; alors on le mit chez un
certain M. Paraque, et il vint à Paris lorsqu’il eut six ans. Il avait
dix-huit ans lorsqu’il obtint le second prix de peinture au retour
d’un voyage en Provence (31 août 1737) : l’Académie se réunit pour
le jugement des grands prix; l’un dos deux sujets était Samson sur-
pris chez Dalila par les Philistins, et l’autre : Samson faisant périr
les Philistins dans le temple. Fournier eut le premier prix. Dans le
jury l’on note les noms de Largillière, Lépicié, Tournières, Bestout,
Boucher, Natoire, Tocqué, Lancret. Le 30 août 1738, Amédée Vanloo
PORTRAIT D UN FILS D AMEDEE VANLOO
PAR AMÉDÉE VANLOO
(Collection de Mme Faure.)
1. Il eut quatre enfants, trois fils et une fille, parmi lesquels César, dit « peintre
-de neige ».
2. D’Argenville, Abrégé de la vie des peintres, Paris, 1762, t. IV, 395.
3. Procès-verbaux de l’Académie, t. Y, 213, 237.
— 4e PÉRIODE.
VIII.
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roi d’Espagne, mort sans laisser d’enfants, et François qui n’a pas
eu davantage d’héritiers directs; il a un frère cadet, nommé Hippo-
lyte, un des rares Vanloo indifférents à la peinture, et qui choisit
la carrière des armes; il a, enfin, une sœur, épouse d’un négociant
espagnol, Berger, et dont la fille se marie avec le comte de Mauduit.
J.-B. Vanloo, père d’Amédée, était le fils aîné de Louis Vanloo et
d’une demoiselle Fossé; il avait deux frères et une sœur : Carie Van-
loo, peintre du roi et directeur de l’Académie *, le Vanloo dit
« l’officier », et Mmc Lebrun,
dont le mari était peintre en
miniature. Parmi les trois en-
fants du ménage Lebrun, l’une
des filles épousa son cousin
Amédée, le peintre qui m’oc-
cupe. Nous savons de J.-B. Van-
loo qu’il laissa 90 000 livres à sa
veuve et à ses enfants1 2.
Ch.-Ph.-A. Vanloo naît à
Turin le 21 août 1719, et est
baptisé le 3 septembre; il a pour
parrain Charles-Emmanuel, duc
de Savoie, représenté par le
comte Bené de Birac, et pour
marraine la princesse de Cari-
gnan, représentée par la com-
tesse de Saint-Maur3. Dans son
journal il dit avoir été laissé
chez sa nourrice jusqu’à l’âge de cinq ans; alors on le mit chez un
certain M. Paraque, et il vint à Paris lorsqu’il eut six ans. Il avait
dix-huit ans lorsqu’il obtint le second prix de peinture au retour
d’un voyage en Provence (31 août 1737) : l’Académie se réunit pour
le jugement des grands prix; l’un dos deux sujets était Samson sur-
pris chez Dalila par les Philistins, et l’autre : Samson faisant périr
les Philistins dans le temple. Fournier eut le premier prix. Dans le
jury l’on note les noms de Largillière, Lépicié, Tournières, Bestout,
Boucher, Natoire, Tocqué, Lancret. Le 30 août 1738, Amédée Vanloo
PORTRAIT D UN FILS D AMEDEE VANLOO
PAR AMÉDÉE VANLOO
(Collection de Mme Faure.)
1. Il eut quatre enfants, trois fils et une fille, parmi lesquels César, dit « peintre
-de neige ».
2. D’Argenville, Abrégé de la vie des peintres, Paris, 1762, t. IV, 395.
3. Procès-verbaux de l’Académie, t. Y, 213, 237.
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