Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (4. Pér. 15.1919)

GAZETTE DES BEAUX-ARTS

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verte de l’original du pendant, le Détachement faisant halte, qui puisse
permettre de se prononcer avec certitude1.

M . VALOTATRE

1. Les Goncourt signalent clans leur catalogue : « Le dessin de la Itecruc,
dessin fini à la sanguine, retouché à la plume, enfin le dessin d’après lequel
Watteau a fait son eau-forte, se vendait 24 livres sous le n" 812, à la vente de
M. Julienne, 1767 ». Est-ce le dessin que JV1. E. Pilon signale (op. cit., p. 148)
dans la collection Heseltine à Londres, comme étant une « étude de soldats
pour les Fantassins en marche de Nantes? Pourquoi de Nantes, plutôt que de
Glasgow ou d’ailleurs? M. E. Pilon n’a pas pris garde non plus sans doute à cette
observation formelle de Gaylus, rapportée par les Goncourt : « Jamais il
[Watteau] n’a fait ni esquisse ni pensée pour aucun de ses tableaux, quelque
légères et quelque peu arrêtées que ç’a pu être. » (L’Art du xvni' siècle, in-16,
lre série, p. 38). Et le dessin cité par les Goncourt est un dessin pour Veau-forte
et non pour le tableau.