CHAMPMARTIN
(■1797-1883)
En l’été de 1912, il y eut
à Bagatelle une exposition
rétrospective des œuvres de
G h a mpm a r tin, exposition
organisée par la Société des
artistes de Neuilly et motivée
par ce double fait que le
peintre romantique avait
habité Neuilly, 38, avenue du
Roule, d’où il partit en jan-
vier 1877 pour aller finir ses
jours à la Nouville-cn-Hez
(Oise), et que son fils, Charles-
Emile Champmartin, était
mort, 108, avenue de Neuilly,
le 16 janvier 1911. Les rétros-
pectives sont précieuses pour
renseigner le publie, et bien
des fois aussi pour réparer des injustices, pour réveiller d’un oubli
immérité des ligures d’autrefois; elles sont un hommage rendu au
passé par le présent. Donc, on « ressuscita » Charles-Emile-Callande
de Champmartin ; le mot est employé à dessein : « Champmartin?
Qui est-ce? » et les interrogations, étonnées ou méprisantes, prou-
vaient bien toute la vanité de la gloire : l’homme dont on parlait
ainsi avait été peintre officiel d’un souverain, portraitiste accrédité
de toute une longue époque; il existe de lui des peintures dans les
musées, à Versailles, à Compiègnc, à Bourges, sa ville natale, à
Foix, à Nevers, à Marseille, au Havre, à Rochefort, à Avignon, et
dans plusieurs églises de Paris.
PORTRAIT DE CHAMPMARTIN
MINIATURE PAR Mmc DE MI R BEL
(Appartient à M“« Champmartin.)
X V .
4" P Élll O UE.
39
(■1797-1883)
En l’été de 1912, il y eut
à Bagatelle une exposition
rétrospective des œuvres de
G h a mpm a r tin, exposition
organisée par la Société des
artistes de Neuilly et motivée
par ce double fait que le
peintre romantique avait
habité Neuilly, 38, avenue du
Roule, d’où il partit en jan-
vier 1877 pour aller finir ses
jours à la Nouville-cn-Hez
(Oise), et que son fils, Charles-
Emile Champmartin, était
mort, 108, avenue de Neuilly,
le 16 janvier 1911. Les rétros-
pectives sont précieuses pour
renseigner le publie, et bien
des fois aussi pour réparer des injustices, pour réveiller d’un oubli
immérité des ligures d’autrefois; elles sont un hommage rendu au
passé par le présent. Donc, on « ressuscita » Charles-Emile-Callande
de Champmartin ; le mot est employé à dessein : « Champmartin?
Qui est-ce? » et les interrogations, étonnées ou méprisantes, prou-
vaient bien toute la vanité de la gloire : l’homme dont on parlait
ainsi avait été peintre officiel d’un souverain, portraitiste accrédité
de toute une longue époque; il existe de lui des peintures dans les
musées, à Versailles, à Compiègnc, à Bourges, sa ville natale, à
Foix, à Nevers, à Marseille, au Havre, à Rochefort, à Avignon, et
dans plusieurs églises de Paris.
PORTRAIT DE CHAMPMARTIN
MINIATURE PAR Mmc DE MI R BEL
(Appartient à M“« Champmartin.)
X V .
4" P Élll O UE.
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