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Gsell, Stéphane
Recherches archéologiques en Algérie — Paris, 1893

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https://doi.org/10.11588/diglit.16852#0028

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18

PREMIÈRE PARTIE

Il se trouve vers le milieu de la nef, mais est cependant plus
rapproché du bas-côté de gauche que de celui de droite. Le pre-
mier de ces bas-côtés étant un peu plus large que l'autre le
monument est assez exactement au milieu de l'église. Il n'a pas
tout à fait la même orientation ; son axe longitudinal présente par
rapport à celui de l'église une légère déviation vers l'ouest.

Il se compose: i° d'un cippe ; 20 d'un sarcophage en pierre;
3° de plusieurs bornes placées derrière ce sarcophage.

i° Le cippe, en pierre calcaire, a la forme d'un caisson presque
demi-cylindrique, si fréquente en Afrique. Il mesure im,46 de long,
om,54 de large. om,6o de haut, et est très bien conservé : le petit
côté de droite (à l'ouest) présente seulement une cassure par-
tielle. Le dessus est orné de cinq rangs de rosaces en relief,
enfermées dans des carrés à légère saillie qui sont disposés en
échiquier. Au-dessous, sur le côté long du cippe qui regarde le nord,
se trouve un cartouche quadrangulaire (largeur du cadre om,5i,
hauteur om,5o). Il est placé, non pas au milieu, mais vers l'extré-
mité de droite, sans doute parce que la tète était de ce côté. On y
lit l'inscription suivante (hauteur moyenne des lettres om,o3)* :

0 D D M

FABIAE S A L SE MATRI
SANCT • ET • RARISSIMiE
ET INCOMPARABILI
5) Q.VAE VIXIT-ANN LXIII
M-II-D-XXVII-H-VIIII- OB
MERITA EIVS-TITVLVM
F • ET • F • ET* N • AEDVCATRM (sic)
SVEQ • CONSTABILITOS ■ REI [sic)
10) F E C E R

D(is) m(anibusl) Fabiae Sals(a)e, matrisanct(issimaé) et rarissimae
et incomparabili, quae vixit ann(is) LXIII, m(ensibus) 11, d(iebus)
XXVII, h(oris) VIIII. Ob mérita eius f(ilii) et f(iliae) et n(epotes)
(ayeducatrici suaeq(ue) constabilitos (= constabilitrici) reifecer(unt).

1. Voir plus haut, p. 13.

2. II y a LXIII, non LXII comme je l'avais lu d'abord (Mélanges de VÉcole française
de Home, t. XI, 1891, p. 182): le troisième I est dans la rainure du cadre. — Cette
inscription a été reproduite d'après les Mélanges par M. Gagnât, Revue archéologique.
t. XVII, (1891), p. 416, n° 99.
 
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