Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gsell, Stéphane
Recherches archéologiques en Algérie — Paris, 1893

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.16852#0092

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
CHAPITRE PREMIER

Le Bellezma

I. — Lamasba.

Des bornes milliaires, trouvées sur différents points de la plaine
du Bellezma1, portent le nom de la ville antique de Lamasba, dont
le territoire devait s'étendre sur toute cette plaine. En général,
on identifie Lamasba avec les ruines qui se trouvent à Merouana
(n° i sur la carte, pl. VIII) au sud du Bellezma2.

Cette identification, combattue par M. Masqueray qui place La-
masba à Ïïenchir-Mâfouna, n kilomètres environ plus à l'est3,
est, à mon avis, fondée : de Merouana partent plusieurs grandes
routes romaines4 et les chiffres des bornes milliaires, dont plusieurs
portent, comme je viens de dire, le nom de Lamasba, sont comptés
à partir de Merouana.

La ruine, qui se trouve à 2 kilomètres environ au nord du
moulin français5, est considérable. Elle ne présente cependant
qu'un intérêt médiocre; on n'y voit que d'innombrables pierres de
taille : nul vestige d'édifices remarquables. Il y a de nombreux restes
de pressoirs. Je donne figure 8 la reproduction d'un morceau de
l'époque chrétienne, peut-être un dessus de fenêtre. C'est dans

1. C. I. Z., VIII, 10401, 10403; nos n08 8, 30, 31, 55, 66, 77.

2. Payen, Annuaire de Constantine, 1856-1857, p. 172; Ragot, Recueil de Constan-
tine, t. XVI, 1873-1874, p. 236; Tissot, Géographie de la province d'Afrique, t. II,
p. 503 ; cf. aussi Pallu de Lessert, Revue de l'Afrique française^ t. IV, 1886, p. 69.
Dans le Corpus, Lamasba est identifiée avec l'Henchir-Merouana; dans YEphemeris epi-
graphica (t. V, p. 554; t. VII, p. 249), cette identification est suivie d'un point d'in-
terrogation.

3. Bulletin de Correspondance africaine, t. II, 1884, p. 219.

4. Voir les paragraphes suivants.

5. Il y a encore au sud du moulin, contre la maison forestière, des ruines assez
étendues. Ces constructions dépendaient sans doute de Lamasba, mais la ville elle-même
était à 2 kilomètres au noue! du moulin, car les bornes du premier mille de la route de
Lamasba à Diana se trouvent exactement 1,500 mètres plus loin.
 
Annotationen