7
APPENDICE AU MÉMOIRE
forcées: je voulois éviter par-là le reproche de choisir les données les plus favo-
rables à mon hypothèse. Voici celles qui résultent du nivellement (i) :
N.°*
des
Stations,
DISTANCE
entre
chaq» station
et la
précédente.
;8o.
6*40.
800.
800.
HAUTEURS DES
MIRES.
DIFFÉRENCE
DE NIVEAU
avec la haute mer.
Arrière. . .
Avant. . . .
Différence.-t-
Arrière...
Avant ....
Différence. ■+-
Arrière.. .
Avant....
Différence. —
Arrière. . .
Avant....
opicJs
4-
2.
0
3
1
<ouc. „lig.
6.
2.
opied
2-
,
2.
O.
0.
Z. 4' au-dessus de la mer
2,
3-
2.
2
1
9
4-
6. 3. idem.
O.
3-
4-
3
1
10
11.
2.
9. 4- idem.
4-
3-
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3
0
11.
11. '
3-
1. 0. Utm.
Différence. -+-
Arrière. . .
Avant. . . .
1.
2.
i-
3
7
S.
8.
10.
IO. IO. idem.
Différence. —
Arrière. . .
Avant. . . .
1.
1.
S-
2
8.
4-
l\
0. I!. au-dessousde la mer
différence.—
1.
7
,■ \
La station ^rro indique le piquet placé au
niveau de la haute mer, le j pluviôse an 7, à
2270 mètres au nord de Soueys.
La mire d'arrière de la station n.'
placée sur le piquet de la station jéro.
La station n." 2 est le point le plus élevé de
la ligne de notre nivellement, h travers les ni
sablemcns qui séparent actuellement |a mer
Rouge du bassin de l'isthme.
Depuis cette station, le terrain va toujours
Lcn descendant vers te bassin de l'isthme. Ce
ha*Mn est par-toul inférieur à la mer Rouge :
k nous avons trouve jusqu'à ^ pieds 3 pouc.a lig.
de différence.
Ainsi, à 4820 mètres du point de départ, le banc de sable formé par les atter-
rissemens dont j'ai parlé dans mon précédent Mémoire étoit déjà franchi, et Je
point le plus élevé de la ligne que nous avions suivie pour traverser cette digue
naturelle, étoit de 2 pieds 6 pouces 3 lignes au-dessus du niveau moyen des hautes
eaux de la mer Rouge (2).
Si l'on jette les yeux sur la planche 1 1 (État moderne), on verra que notre point
de départ étoit à 2270 mètres au nord de Soueys, et que, si nous fussions partis du
fond du golfe marqué par les laisses ( 3 ) des plus hautes marées, nous n'aurions
trouvé que 5 à 600 mètres jusqu'au point où le terrain s'abaisse au-dessous du
niveau de la mer. Enfin il résulte des observations que nous avons faites à Soueys,
que la mer s'élève dans les marées extraordinaires à 2 pieds 6 pouces au-dessus
de celle qui nous a servi de plan de comparaison dans notre nivellement (4)- La
(1) Les mires dont nous nous servions étoient graduées
en pieds, pouces, &c; et la chaîne avec laquelle nous
mesurions les distances, étoit en mètres.
Nous avons, pour plus d'exactitude, rapporté, sans
aucune transformation, les chiiires de notre journal de
nivellement.
(2) Quand nous parlerons des eaux de la mer Rouge,
nous entendrons toujours le niveau qu'elles atteignirent
à Soueys, le 5 pluviôse an 7 [2/j janvier 1799], à la
marée haute. La différence entre la haute et la basse mer
fut, ce jour-là, de 5 pieds 6 pouces.
(3) Ce mot est employé ici, de même que dans plu-
sieurs autres ouvrages, pour désigner les débris de végé-
taux et de coquillages que la mer jette sur ses rives et qui
en dessinent en quelque sorte les contours.
(4) Voyez le Mémoire de M. Le Père sur la communi-
cation de la mer des Indes a la Méditerranée par la mer
Rouge et l'isthme de Soueys,/;. M. t0liu /,/;,/». 21,
APPENDICE AU MÉMOIRE
forcées: je voulois éviter par-là le reproche de choisir les données les plus favo-
rables à mon hypothèse. Voici celles qui résultent du nivellement (i) :
N.°*
des
Stations,
DISTANCE
entre
chaq» station
et la
précédente.
;8o.
6*40.
800.
800.
HAUTEURS DES
MIRES.
DIFFÉRENCE
DE NIVEAU
avec la haute mer.
Arrière. . .
Avant. . . .
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6. 3. idem.
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0. I!. au-dessousde la mer
différence.—
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La station ^rro indique le piquet placé au
niveau de la haute mer, le j pluviôse an 7, à
2270 mètres au nord de Soueys.
La mire d'arrière de la station n.'
placée sur le piquet de la station jéro.
La station n." 2 est le point le plus élevé de
la ligne de notre nivellement, h travers les ni
sablemcns qui séparent actuellement |a mer
Rouge du bassin de l'isthme.
Depuis cette station, le terrain va toujours
Lcn descendant vers te bassin de l'isthme. Ce
ha*Mn est par-toul inférieur à la mer Rouge :
k nous avons trouve jusqu'à ^ pieds 3 pouc.a lig.
de différence.
Ainsi, à 4820 mètres du point de départ, le banc de sable formé par les atter-
rissemens dont j'ai parlé dans mon précédent Mémoire étoit déjà franchi, et Je
point le plus élevé de la ligne que nous avions suivie pour traverser cette digue
naturelle, étoit de 2 pieds 6 pouces 3 lignes au-dessus du niveau moyen des hautes
eaux de la mer Rouge (2).
Si l'on jette les yeux sur la planche 1 1 (État moderne), on verra que notre point
de départ étoit à 2270 mètres au nord de Soueys, et que, si nous fussions partis du
fond du golfe marqué par les laisses ( 3 ) des plus hautes marées, nous n'aurions
trouvé que 5 à 600 mètres jusqu'au point où le terrain s'abaisse au-dessous du
niveau de la mer. Enfin il résulte des observations que nous avons faites à Soueys,
que la mer s'élève dans les marées extraordinaires à 2 pieds 6 pouces au-dessus
de celle qui nous a servi de plan de comparaison dans notre nivellement (4)- La
(1) Les mires dont nous nous servions étoient graduées
en pieds, pouces, &c; et la chaîne avec laquelle nous
mesurions les distances, étoit en mètres.
Nous avons, pour plus d'exactitude, rapporté, sans
aucune transformation, les chiiires de notre journal de
nivellement.
(2) Quand nous parlerons des eaux de la mer Rouge,
nous entendrons toujours le niveau qu'elles atteignirent
à Soueys, le 5 pluviôse an 7 [2/j janvier 1799], à la
marée haute. La différence entre la haute et la basse mer
fut, ce jour-là, de 5 pieds 6 pouces.
(3) Ce mot est employé ici, de même que dans plu-
sieurs autres ouvrages, pour désigner les débris de végé-
taux et de coquillages que la mer jette sur ses rives et qui
en dessinent en quelque sorte les contours.
(4) Voyez le Mémoire de M. Le Père sur la communi-
cation de la mer des Indes a la Méditerranée par la mer
Rouge et l'isthme de Soueys,/;. M. t0liu /,/;,/». 21,