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Maspero, Gaston
Études de mythologie et d'archéologie égyptiennes (Band 8) — Paris, 1916

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https://doi.org/10.11588/diglit.12132#0311

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QUI DÉCORENT LE TOMBEAU DE NOUKÂNKHOU 297

qui résultaient de la succession, et cela, parce qu'il avait
droit au plus gros du bien de la famille. Il fallait donc spéci-
fier que cette division par parts égales, dont notre texte
consacre l'authenticité, s'appliquait uniquement au wakf
institué par Mycérinus et laissait intacts les droits du fils
aîné. Dans un fragment de stèle, celui-ci, Honhathor, est

intitulé : ( _ " ' V~"" ^\ Ifj, lui, « qui est mon

» héritier, maître de toute chose ». Dans une autre légende
également mutilée, Noukânkhou disait d'une personne du

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sexe féminin, peut-être sa femme : |

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( y I a/wvw « ..... Elle m'a donné

» des biens en testament, à savoir, à l'endroit..... en testa-

» ment, elle fait des biens à ce mien héritier, comme elle
» m'avait fait à moi-même. » Il serait dangereux de vouloir
restituer ce texte mutilé : toutefois, l'insistance avec laquelle
Noukânkhou parle du bien qui est fait à son fils aîné, Hon-
hathor, dont l'image l'accompagne, et le traite de ce mien

héritier^, ( n Vy£ ° , montre que la coutume égyptienne

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avait été respectée, en ce qui ne concernait pas le wakf
royal.

En dehors de cette histoire de famille, l'inscription de
Noukânkhou nous renseigne sur des points jusqu'à présent
mal connus d'administration égyptienne. On en conclut, par
exemple, que, lorsqu'un pharaon, voulant récompenser un
personnage qui l'avait bien servi, prenait à sa charge le culte
funéraire, il en assurait le fonctionnement régulier, non pas
d'ordinaire par une donation directe à la famille, mais par
la création d'un wakf attaché à l'un des temples de l'endroit
où le tombeau s'élevait : il passait contrat, à cet effet, avec

1. C'est l'orthographe syllabique de l'Ancien Empire pour

n.
 
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