PETITES
NOTES
§ 1. La Chapelle d'Asfoun\ — En attendant que
M. Weigall publie son rapport détaillé sur la découverte
du monument d'Asfoun et sur les fouilles qu'il y a exé-
cutées, je crois utile de donner ici les quelques observations
que j'ai faites sur place le 5 janvier 1906. Le monument
n'est, à proprement parler, qu'une chapelle du genre de
celles que les princesses pallacides d'Amon construisirent
à Thèbes pendant la XXVIe dynastie. Le grand temple
de la localité était un peu au sud, et peut-être s'en cache-
t-il des restes considérables sous la partie la plus haute
du tell, celle que surmonte la mosquée principale du
village. L'édicule mis à jour n'avait rien de commun avec
lui. Ce qu'on en voit est la face extérieure du mur de
derrière, et la hauteur totale des assises conservées est un
peu moindre d'un mètre. Il semble que le mur fut utilisé, à
l'époque byzantine, comme paroi d'un couloir pratiqué dans
une maison particulière, car les deux extrémités en ont été
abattues sur une longueur de 0 m. 40 cent, ou 0 m. 50 cent,
au plus de chaque côté, et les pierres employées, après mar-
telage, à la construction d'un seuil de porte établi perpendi-
culairement à la portion non détruite. La maison fut rasée
1. Publié dans les Annales du Service des Antiquités, 1906, t. VII,
p. 58-60; cf. l'article publié dans les Ruines et Paysages d'Egypte,
2e édit., p. 281-289.
NOTES
§ 1. La Chapelle d'Asfoun\ — En attendant que
M. Weigall publie son rapport détaillé sur la découverte
du monument d'Asfoun et sur les fouilles qu'il y a exé-
cutées, je crois utile de donner ici les quelques observations
que j'ai faites sur place le 5 janvier 1906. Le monument
n'est, à proprement parler, qu'une chapelle du genre de
celles que les princesses pallacides d'Amon construisirent
à Thèbes pendant la XXVIe dynastie. Le grand temple
de la localité était un peu au sud, et peut-être s'en cache-
t-il des restes considérables sous la partie la plus haute
du tell, celle que surmonte la mosquée principale du
village. L'édicule mis à jour n'avait rien de commun avec
lui. Ce qu'on en voit est la face extérieure du mur de
derrière, et la hauteur totale des assises conservées est un
peu moindre d'un mètre. Il semble que le mur fut utilisé, à
l'époque byzantine, comme paroi d'un couloir pratiqué dans
une maison particulière, car les deux extrémités en ont été
abattues sur une longueur de 0 m. 40 cent, ou 0 m. 50 cent,
au plus de chaque côté, et les pierres employées, après mar-
telage, à la construction d'un seuil de porte établi perpendi-
culairement à la portion non détruite. La maison fut rasée
1. Publié dans les Annales du Service des Antiquités, 1906, t. VII,
p. 58-60; cf. l'article publié dans les Ruines et Paysages d'Egypte,
2e édit., p. 281-289.