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https://doi.org/10.11588/diglit.47598#0068
sud-est d’Alexandrie — ont exhumé déjà un certain nombre de peintures assez importantes par le
sujet et le style 15 16. L’étude des documents, rehaussée par les dates accompagnant des inscriptions,
a permis de fixer comme dates extrêmes : environ 335 et le IXème siècle, avec, au début du Vllème
siècle, un remaniement de tel ou tel kôm, peut-être de tous, consecutif à une incursion destructrice
menée sur les lieux par les Berbères.
Ce sont là des exemples parmi d’autres moins typiques. L’enquête ne manquerait pas d’intérêt
à propos de tous les autres sites qui ont livré des peintures. Il faudra l’entreprendre un jour.
Naturellement elle peut se circonscrire plus étroitement à propos de tel ou tel monument — église
ou chapelle — qui contiendrait ou aurait contenu des fresques.
IV. — Datation par le style
Soit on rapport avec une date donnée, explicite, soit dans le cadre de termini a quibus et
ad qu o s, certains ou probables, c’est à cette étape que l’on pourrait dresser une chronologie.
L’opération a déjà été accomplie, lors du premier colloque sur la Nubie chrétienne. Il suffit de se
reporter à la publication qui a suivi17 en y insérant éventuellement les précisions plus développées
apportées ici.
En conclusion, le tableau dressé à l’aide de ces deux contributions constitue, croyons-nous, une base
aussi nuancée que solide pour la datation des peintures coptes, en fournissant des cadres autant que
des points de repère.
Les correspondances avec les peintures nubiennes sont assez rares, surtout dans le style. Certaines
existent dans les thèmes et trouveront sans doute en ces lignes un guide chronologique qui peut
apporter quelques lumières.
15 Kellia, I, Kom 219, Fouilles exécutées en 1964 et 1965 sous la direction de F. Daumas et A. Guillaumont (Fouilles de
l’institut Français d’Archéologie Orientale) XXVIII, Le Caire 1969, pp. 2, 12, 138, 142-144; R. Kasser et alii, Kellia
1965, Recherches Suisses d’Archéologie Copte, Genève, Georg 1967.
16 P. du Bourguet, Peintures murales coptes..., n° 307.
17 Cf. supra note 1.
sujet et le style 15 16. L’étude des documents, rehaussée par les dates accompagnant des inscriptions,
a permis de fixer comme dates extrêmes : environ 335 et le IXème siècle, avec, au début du Vllème
siècle, un remaniement de tel ou tel kôm, peut-être de tous, consecutif à une incursion destructrice
menée sur les lieux par les Berbères.
Ce sont là des exemples parmi d’autres moins typiques. L’enquête ne manquerait pas d’intérêt
à propos de tous les autres sites qui ont livré des peintures. Il faudra l’entreprendre un jour.
Naturellement elle peut se circonscrire plus étroitement à propos de tel ou tel monument — église
ou chapelle — qui contiendrait ou aurait contenu des fresques.
IV. — Datation par le style
Soit on rapport avec une date donnée, explicite, soit dans le cadre de termini a quibus et
ad qu o s, certains ou probables, c’est à cette étape que l’on pourrait dresser une chronologie.
L’opération a déjà été accomplie, lors du premier colloque sur la Nubie chrétienne. Il suffit de se
reporter à la publication qui a suivi17 en y insérant éventuellement les précisions plus développées
apportées ici.
En conclusion, le tableau dressé à l’aide de ces deux contributions constitue, croyons-nous, une base
aussi nuancée que solide pour la datation des peintures coptes, en fournissant des cadres autant que
des points de repère.
Les correspondances avec les peintures nubiennes sont assez rares, surtout dans le style. Certaines
existent dans les thèmes et trouveront sans doute en ces lignes un guide chronologique qui peut
apporter quelques lumières.
15 Kellia, I, Kom 219, Fouilles exécutées en 1964 et 1965 sous la direction de F. Daumas et A. Guillaumont (Fouilles de
l’institut Français d’Archéologie Orientale) XXVIII, Le Caire 1969, pp. 2, 12, 138, 142-144; R. Kasser et alii, Kellia
1965, Recherches Suisses d’Archéologie Copte, Genève, Georg 1967.
16 P. du Bourguet, Peintures murales coptes..., n° 307.
17 Cf. supra note 1.