Payer, Jean-Baptiste: Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte (1857)

8 OlîDHE DES HYPÉR1CINÉES.

Fig. 16. Pistil plus âgé, déchiré sur le dos d'une de ses loges pour montrer les ovules, ol.

Hypcricuni perforatum.
Fig. 17. Apparition de la corolle, p, dans Ylhjpericum perforatum.

Fig. 18. Apparition do l'androcée sous forme de trois bosses, elc, dont deux sont super-
posées aux sépales, s4, s5, et une superposée à un pétale.

Brathys proliflca.

Fig. I 9. Apparition de la corolle. On a coupé deux sépales, s', s3, pour mieux faire voir les
pétales, p, alternes avec les sépales ; si l'on n'y prenait garde, comme ces pétales sont
arrondis et assez gros, on croirait que ce sont des bosses staminales.

Fig. 20. Apparition de l'androcée qui se montre sous l'aspect d'un bourrelet circulaire
formé par cinq bosses, elc, superposées aux pétales et légèrement réunies à leur base. Il
n'y a encore aucune trace du pistil.

Fig. 21. Fleur plus âgée dont on a coupé le calice, sc, et la corolle, pc. On aperçoit au contre
le pistil qui a la forme d'une citadelle surmontée de trois créneaux. La partie inférieure, ov,
de cette citadelle, c'est l'ovaire, comme du reste dans les autres figures ; les créneaux, cp,
sont les rudiments des branches du style. Le pied de ce pistil est entouré par l'androcée,
sorte de bourrelet circulaire continu offrant à sa surface cinq bosses, elc, superposées aux
pétales et au sommet desquelles des mamelons staminaux, et, sortent comme une éruption.

Fig. 22. Bouton plus avancé dont on a coupé les sépales pour montrer la préfioraison de
la corolle.

Fig. 23. Le même dont on a enlevé en outre les pétales. Le pistil a changé d'aspect. C'est une
espèce de long cône partagé dans sa partie supérieure en trois branches stylaires et en-
touré, à sa base, de ce bourrelet androcéen, dont toute la surface est recouverte d'étamines.
On reconnaît encore, dans ce cercle continu d'étamines, les traces des cinq bosses pri-
mitives, et l'on voit très bien que ces étamines apparaissent du sommet à la base; car,
au sommet, elles ont déjà leurs anthères formées qu'à la base elles sont à peine visibles.

Ercinanllic calyciuuni.

Fig. 24. Jeune fleur à'Ererhanthe cahjcimnn dont on a enlevé le calice. Les étamines, et,
naissent par groupes sur des bosses, etc, superposées aux pétales et en même nombre.
On voit aussi très bien ici qu'elles se montrent successivement sur ces bosses du sommet
à la base. Le pistil est une plate-forme circonscrite par une sorte de mur d'appui qui
a cinq parties saillantes et cinq parties rentrantes ; les parties rentrantes, pl, sont les
rudiments des placentas; elles sont superposées aux groupes d'étamines.

Fig. 25 et 26. Pistils plus âgés; pl, placentas; cp, branches stylaires.

Modes ajgyptlaca.

Fig. 27. Pistil d'une fleur de Etoiles œgypliaca, lorsque les trois glandes, gl, alternes avec
les groupes staminaux et superposées aux carpelles, apparaissent.

Fig. 28. Autre pistil au moment où les ovules commencent à poindre. On a déchiré ce
pistil dans sa longueur de façon à partager une branche stylaire en deux , et l'on
aperçoit les ovules, ol, peu nombreux, naître do chaque côté du placenta, pl, sur une
seule série. Ceux qui sont à mi-hauteur apparaissent les premiers, les autres naissent
ensuite de chaque côté en gagnant le sommet et la base du placenta, sg, stigmate.

Fig. 29. Pistil encore plus âgé et fendu également sur le dos. Les placentas, pl, se sont
rapprochés sur la ligne médiane de l'ovaire et ont partagé sa cavité en trois loges. On
aperçoit encore, dans le fond de la loge ouverte, la ligne de réunion, Ig. Les ovules, ol,
sont sur deux séries ; ils sont anatropes et dressés.

Fig. 30. Ovule isolé, m, micropyle; r, raphé: h., hile,