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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0096

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82 OiitHiE des baLsàMiNéëS.

Bernhardi va encore plus loin dans la voie des suppositions. A son avis,
les deux pètils sépales sont deux bractées. Quant au calice, il est composé
de cinq sépales, savoir : le pétale inférieur d'A.-L. de Jussieu; le pétale
supérieur du même auteur, qu'il considère avec Kunth comme formé de
deux pétales soudés; et enfin deux petits sépales qui avortent ordinairement
et dont jusqu'alors les botanistes n'avaient point fait mention. La corolle est
composée de cinq pétales comme dans l'opinion précédente; mais, au lieu
de supposer le cinquième pétale avorté, Bernhardi imagine qu'il est soudé
avec le pétale supérieur d'A.-L. de Jussieu, en sorte que ce pétale supé-
rieur représente deux sépales soudés à un pétale.

Rœper, dans un mémoire fort remarquable , a tiré de la situation des
parties de la fleur et de leurs rapports des conséquences qui l'ont conduit à
admettre le type quinaire pour les enveloppes florales de la Balsamine et à
assigner à chaque organe son véritable caractère . Aussi son opinion est-elle
adoptée par MM. Adr. de Jussieu, Aeh. Richard et presque fous les botanistes
modernes. Pour Rœper, le calice est à cinq folioles : deux sont souvent, ru-
dimentaircs ou disparaissent complètement, ce sont les deux petits sépales
aperçus pour la première fois par Bernhardi ; deux autres sont sur les cùlés
de la fleur, ce sont les deux petits sépales d'A.-L. de Jussieu; enfin, le
cinquième est tourné du côté de l'axe de l'inflorescence; il est fort grand,
au point d'embrasser dans le bouton presque tout le reste de la fleur, et
se prolonge inféricurement en un éperon creux plus ou moins allongé :
c'est le pétale inférieur d'A.-L. de Jussieu. La corolle est à cinq pétales qui
alternent avec les folioles calicinalcs : quatre sont soudés deux à deux, ce
sont les deux petits pétales latéraux bilobés; le cinquième, c'est le pétale
supérieur des anciens botanistes.

Mes études organogéniques m'ont prouvé que l'opinion de Rœper, si lo-
giquement déduite, est la seule vraie, à cette différence près que les deux
sépales qui sont rudimcnlaircs, ou qui avortent complètement, ne sont point
les deux sépales les plus extérieurs.

Calice. Lorsqu'on suit, en effet, les premiers développements d'une fleur
de Y Impatiens balsamina, on remarque deux petits bourrelets opposés placés
l'un à droite et l'autre à gauche de la bractée mère : ce sont les deux petits
sépales latéraux d'A.-L. de Jussieu. Plus lard, du coté de l'axe de l'inflo-
rescence, apparaît un troisième bourrelet, c'est le sépale supérieur éperonné
de Rœper; plus tard encore, du côté de la bractée mère, on voit poindre
deux mamelons qui sont les deux sépales indiqués pour la première fois par
Bernhardi,

Pendant longtemps les deux sépales latéraux restent beaucoup plus grands
 
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