DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0098
8/j. ORDRE DES BALS AMINÉES.
comme disent les botanistes, qui entoure le sommet du pistil. Il n'est pas
inutile de remarquer que la soudure des fdels, comme la soudure des la-
nières, n'a lieu que lorsque les anthères sont déjà nettement caractérisées.
Pistil. A l'origine, le pistil se compose de cinq mamelons alternes avec
les étamines. Ces cinq mamelons grandissent, se compriment, prennent la
l'orme de jeunes feuilles et sont soulevés par une membrane circulaire com-
mune , en sorte qu'à ce moment le pistil a l'aspect d'une tour à cinq cré-
neaux. A l'intérieur de cette tour, au pied de chaque créneau, le réceptacle
se creuse d'une cavité qui devient, de plus en plus profonde. Aussi, lorsque
les étamines commencent à se souder, le plancher delà tour pistillàire offre
cinq puits profonds qui sont les loges de l'ovaire, et dont le fond est toujours
comme dans les Tropœolum, et , par la même raison, au-dessus de l'in-
sertion des étamines.
C'est dans ces sortes de puits que croissent les ovules; ils naissent sui-
des placentas qui s'étendent d'une extrémité à l'autre dans l'angle interne ;
et, chose singulière, dont je connais peu ou point d'exemples, ils sont assez
nombreux dans chaque puits et rangés sur une seule série. Leur apparition,
comme leur croissance, a lieu du sommet à la base du placenta. Ceux qui
sont au bord du puits sont déjà très avancés, qu'on aperçoit à peine les pre-
mières traces de ceux qui sont près du fond. Ces ovules sont suspendus et
anatropes, et dans leurs mouvements anatropiques,ils dirigent d'abord leur
micropyle vers le fond de la loge et en dedans, de façon que le raphé est
extérieur, et le micropyle intérieur et supérieur.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE XVII.
Impatiens rojlcana.
Fig. I. Position de la fleur par rapport à la bractée. Deux grands sépales, s', apparaissent
en même temps de chaque côté de la bractée mère, B. On voit, en outre, du côté de
l'axe, un troisième sépale, si', qui naît après les deux autres et qui est beaucoup plus
petit. C'est à la base de ce sépale, sP, qu'un éperon se produira plus tard.
Fig. 2. La môme fleur, vue du côté de la bractée mère, qui a été enlevée. De ce côté il
n'y a encore aucun sépale entre les doux grands sépales latéraux, s'.
Fig. 3. La môme fleur vue do face : s', les deux grands sépales ; sr>, le sépale postérieur.
Fig. 4. s', sp, indiquent les mômes sépales que dans les figures précédentes ; mais du côté
antérieur on voit, en outre, deux nouveaux sépales, sa, qui sont nés à peu près en môme
temps. A ce moment le calice entier est né et les sépales sont disposés do façon qu'il y
en a deux grands latéraux, un postérieur, sP, et deux antérieurs. Ces deux sépales an-
térieurs, s", disparaissent promptement.
Fig. 5. Apparition du pétale antérieur, p", entre les deux sépales, s". C'est ce pétale an-
térieur, p", qui se capuchonnera par la suite.
comme disent les botanistes, qui entoure le sommet du pistil. Il n'est pas
inutile de remarquer que la soudure des fdels, comme la soudure des la-
nières, n'a lieu que lorsque les anthères sont déjà nettement caractérisées.
Pistil. A l'origine, le pistil se compose de cinq mamelons alternes avec
les étamines. Ces cinq mamelons grandissent, se compriment, prennent la
l'orme de jeunes feuilles et sont soulevés par une membrane circulaire com-
mune , en sorte qu'à ce moment le pistil a l'aspect d'une tour à cinq cré-
neaux. A l'intérieur de cette tour, au pied de chaque créneau, le réceptacle
se creuse d'une cavité qui devient, de plus en plus profonde. Aussi, lorsque
les étamines commencent à se souder, le plancher delà tour pistillàire offre
cinq puits profonds qui sont les loges de l'ovaire, et dont le fond est toujours
comme dans les Tropœolum, et , par la même raison, au-dessus de l'in-
sertion des étamines.
C'est dans ces sortes de puits que croissent les ovules; ils naissent sui-
des placentas qui s'étendent d'une extrémité à l'autre dans l'angle interne ;
et, chose singulière, dont je connais peu ou point d'exemples, ils sont assez
nombreux dans chaque puits et rangés sur une seule série. Leur apparition,
comme leur croissance, a lieu du sommet à la base du placenta. Ceux qui
sont au bord du puits sont déjà très avancés, qu'on aperçoit à peine les pre-
mières traces de ceux qui sont près du fond. Ces ovules sont suspendus et
anatropes, et dans leurs mouvements anatropiques,ils dirigent d'abord leur
micropyle vers le fond de la loge et en dedans, de façon que le raphé est
extérieur, et le micropyle intérieur et supérieur.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE XVII.
Impatiens rojlcana.
Fig. I. Position de la fleur par rapport à la bractée. Deux grands sépales, s', apparaissent
en même temps de chaque côté de la bractée mère, B. On voit, en outre, du côté de
l'axe, un troisième sépale, si', qui naît après les deux autres et qui est beaucoup plus
petit. C'est à la base de ce sépale, sP, qu'un éperon se produira plus tard.
Fig. 2. La môme fleur, vue du côté de la bractée mère, qui a été enlevée. De ce côté il
n'y a encore aucun sépale entre les doux grands sépales latéraux, s'.
Fig. 3. La môme fleur vue do face : s', les deux grands sépales ; sr>, le sépale postérieur.
Fig. 4. s', sp, indiquent les mômes sépales que dans les figures précédentes ; mais du côté
antérieur on voit, en outre, deux nouveaux sépales, sa, qui sont nés à peu près en môme
temps. A ce moment le calice entier est né et les sépales sont disposés do façon qu'il y
en a deux grands latéraux, un postérieur, sP, et deux antérieurs. Ces deux sépales an-
térieurs, s", disparaissent promptement.
Fig. 5. Apparition du pétale antérieur, p", entre les deux sépales, s". C'est ce pétale an-
térieur, p", qui se capuchonnera par la suite.