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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0128

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114 ORDRE DES AURANTIACÉES.

dans l'ordre quinconcial, deviennent promptement connés à leur base,
de façon à former une sorte de coupe crénelée dont les crénelures ne se
recouvrent pas.

Corolle. Peu après l'apparition des sépales, alors qu'ils sont encore
libres jusqu'à la base, on voit poindre cinq mamelons alternes; ces cinq
mamelons sont les pétales qui, en grandissant, forment une corolle polypé-
tale. Ces pétales ne se comportent pas comme les pétales des Géraniacées;
une fois nés, ils s'accroissent sans interruption , en sorte qu'ils sont
toujours plus grands que les élamines et le pistil. Dans le bouton , ils se
recouvrent de façon qu'il y en ait un extérieur, trois moitié intérieurs et
moitié extérieurs, et un intérieur; et si l'on recherche la position de ces
divers pétales par rapport aux sépales, on remarque que le pétale extérieur
alterne avec les sépales 3 et 5, que le pétale intérieur alterne avec les
sépales 2 et 4.

Androcée. Dans le Triphasia Irifoliata, il y a deux rangs d'étamines de
trois chacun ; l'un est superposé au calice, l'autre à la corolle. Dans le Citrus
aurantium, il y a un grand nombre d'étamines , trois ou quatre fois autant
que de sépales, et cependant ces étamines, quelque nombreuses qu'elles
soient, ne forment qu'un seul verticille alterne avec les pétales.

Quand on suit, en effet, les phases diverses par lesquelles passe la Heur
des Orangers depuis son origine jusqu'à son entier développement, on voit
qu'après l'apparition des pétales, cinq mamelons alternes avec ces pétales
se montrent sur le réceptacle ; ces cinq mamelons sont les rudiments de
cinq étamines. A droite et à gauche de chacun d'eux naît plus tard un autre
mamelon, rudiment d'une nouvelle étamine, en sorte qu'à la place de cinq
étamines on en compte quinze formant cinq groupes de trois chacun, dont
la médiane est plus développée que les deux autres. Plus tard encore, au
lieu de trois étamines dans chaque groupe, on en observe cinq, parce que
deux nouvelles étamines sont nées l'une à droite et l'autre à gauche de
chaque groupe; à ce moment, les vingt-cinq étamines qui en résultent se
louchent et forment une palissade androcéenne continue dont le sommet
présente cinq crénelures.

Ces étamines, en grandissant, deviennent plus ou moins connées à leur
hase ; le développement de leurs anthères, qui sont introrses, biloculaircs et
«'ouvrant par des fentes longitudinales, ne présente rien de particulier.

Pistil, Lorsque toutes les étamines sont nées, l'extrémité du réceptacle
s'allonge et produit, au centre de la fleur, une sorte de plate-forme circulaire
assez élevée. C'est sur le bord de cette plate-forme centrale qu'un grand
nombre de mamelons carpellaires se montrent. D'abord entièrement libres
 
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