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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0149

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ANDltOCÉE, PISTIL. 135

rare dans les jardins, et à lous les états que j'ai pu l'observer, je n'ai
jamais remarqué entre les élamines des intervalles inégaux qui m'eussent
éclairé.

Les anthères du Tremandra verticillala el du Tetralheca hirsuta ont un
tube très allongé. J'ai indiqué par des dessins leurs modifications succes-
sives. Elles sont fort simples ; en même temps qu'un sillon longitudinal
indique la séparation des loges, un sillon transversal indique la ligne de
démarcation entre l'anthère proprement dite et le tube, et cette distinction
une fois tracée, le développement du tube et de l'anthère est simultané :
celle-ci s'allonge et se subdivise en quatre loges ; celui-là s'allonge et s'évase
à son sommet en une petite cavité qui sera le pore.

Pistil. Tous les autres organes de la fleur sont déjà très développés lors-
qu'on commence à apercevoir les premières traces du pistil. Après avoir
donné naissance aux sépales, aux pétales et aux étamines, le réceptacle
s'est déprimé. Il a pris l'aspect d'une terrasse elliptique, aux deux bouts
de laquelle les bords se sont relevés de deux sortes de parapets semi-
lunaires dont les côtés se louchent sans s'unir. Ces parapets, ce sont les
rudiments des styles; ils s'allongent et atteignent promplcmcnt des dimen-
sions énormes. Les styles forment alors un tube coupé en deux dans toute
sa longueur.

En même temps que ces styles grandissent, des phénomènes d'un tout
autre ordre se manifestent sur la plate-forme. A la base de chacun des
styles on remarque une fossette qui devient de plus en plus profonde ; en
sorte que quand les styles sont très développés, ils surmontent un corps
renflé qui est l'ovaire, et dont la cavité esl partagée en deux par nue
cloison.

Les styles et les loges de l'ovaire s'allongent. Mais comment se fait cet
allongement ? A-t-il lieu de bas en haut ou de haut en bas, c'est-à-dire les
couches utriculaircs les plus jeunes, les plus récemment formées, sont-elles
à la base ou au sommet?

Cette question est insoluble dans lesTrémandrées pour le développement
des styles; mais elle est très facile à résoudre pour les loges de l'ovaire.
A peine, en effet, ces loges de l'ovaire commencent-elles à s'approfondir,
que de chaque côté de la cloison qui les sépare, on voit poindre un petit
mamelon qui n'est autre que le premier rudiment de l'ovule. Ce mamelon
est inséré à la partie supérieure de la cloison, ("est un point de repère. Et
comme, au fur et à mesure des développements, c'est la distance entré
cet ovule et le fond de la loge qui augmente, il faut nécessairement en con-
clure que l'accroissement de cette cloison a lieu de haul en bas.
 
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