Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0154

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
1/|0 ORDRE NES POLYGALÉES,

bractée secondaire la plus âgée; il est donc antérieur et latéral. Le deuxième
est placé devant l'axe principal vis-à-vis la bractée mère, et par conséquent,
alterne avec les deux bractées secondaires. Le troisième est symétrique au
premier, c'est-à-dire qu'il alterne avec la bractée mère et la bractée secon-
daire la moins âgée ; il est également antérieur et latéral. Quant aux deux
derniers, qui sont les deux ailes, ils sont superposés aux deux bractées
secondaires. Les cinq sépales forment donc une spirale dont le sens est
le même que celui du calicule. Pendant toute la période de croissance, il
est facile, d'après les inégalités de développement, de juger de l'ordre
d'apparition de ces sépales; plus tard cela n'est plus possible.

Corolle. Lorsque les pointes qui donnent aux trois sépales extérieurs
l'aspect de capuchons commencent à se former, l'axe central de la fleur,
qui est très allongé, se bossèle à sa partie supérieure sur cinq points alternes
avec les sépales : chacune de ces bosses est le rudiment d'un pétale.

Les cinq pétales, bien que nés en même temps , ne se développent pas
également; l'un d'eux, l'antérieur, qu'on appelle à l'état adulte la carène,
prend un rapide accroissement, et distance de beaucoup les autres; il se
forme, sur son dos, à la partie supérieure, un mamelon celluleux qui se
divise et se subdivise de façon à produire cette crête si singulière qu'on
observe dans la fleur épanouie. Les deux latéraux avortent presque tou-
jours, et c'est à peine si l'on en aperçoit quelques traces légères dans le
bouton assez avancé ; les deux inférieurs s'échancrent à leur sommet et
restent toujours petits.

Etamines. Peu de temps après l'apparition des pétales, on voit naître
les étamincs ; elles sont au nombre de huit, et forment deux vcrlicilles dont
l'évolution n'est point simultanée. Quatre sont superposées à des sépales :
ce sont celles qui se montrent, d'abord ; à l'origine elles ont l'aspect de gros
mamelons qui alternent avec les pétales , et qui s'en distinguent par leur
forme hémisphérique (la forme primitive des pétales s'étant déjà modifiée)
et par leur situation sur un cercle plus élevé. Comme il y a cinq sépales et
seulement quatre étamines dans ce verticille, c'est le sépale postérieur,
placé devant l'axe principal en face la bractée mère, qui n'a point d'étamine
correspondante. Les quatre autres etamines du second verticille sont super-
posées à des pétales, et comme il y a également cinq pétales, un d'eux,
l'antérieur, appelé la carène, n'a point d'étamines devant lui. Ces quatre
dernières étamines apparaissent quelque temps après les quatre premières,
et semblent plus extérieures. Elles sont d'ailleurs beaucoup plus petites, et
cette différence dans les dimensions se continue pendant une grande partie
de la durée de l'accroissement de la fleur. Lorsqu'on est assez heureux pour
 
Annotationen