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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0182

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168 ORDRE DES CÉLASTRINÉES.

et un intérieur, el que, quand la fleur est pentamère, deux [létales sont l'un
extérieur et l'autre intérieur, et trois pétales sont moitié intérieurs el moitié
extérieurs. Une fois nés, ils s'accroissent continuellement sans interruption
et recouvrent toujours l'androcée et le pistil.

Androcée. L'androcée ne se compose que d'un seul verticillc d'étamines
alternes avec les pétales. Ce sont, à l'origine , quatre ou cinq mamelons,
selon que la fleur est tétramère ou pentamère , qui grandissent rapidement
et présentent dans leur forme et dans leur structure toutes les modifications
que les étamines présentent en général. Les anthères sont introrses , bilo-
" culaires, et s'ouvrent par deux fentes longitudinales.

Pistil. Quatre mamelons alternes avec les étamines constituent, à l'ori-
gine, le pistil. Ces quatre mamelons, d'abord complètement distincts à leur
base , deviennent promptement connés et forment un sac plus ou moins
allongé, selon l'âge, et sur les parois internes duquel on remarque bientôt
quatre placentas superposés aux étamines. Ces quatre placentas, en gran-
dissant, se prolongent au delà de l'ouverture du sac, et forment quatre
stigmates, en sorte que, dans ces plantes comme dans les Crucifères, les
stigmates sont placentaires. D'un autre côté, les placentas s'avancent comme
autant de cloisons dans l'intérieur du sac pistillaire, s'y rencontrent, s'y
soudent et partagent la cavité primitivement unique en autant de comparti-
ments ou loges qui, par suite, sont superposées aux pétales. C'est à la base
de chacun de ces placentas, avant qu'ils se soient soudés entre eux, que
naissent les ovules. Ils sont au nombre de deux , un de chaque côté ; en
sorte que, lors de la division de la cavité ovarienne en quatre comparti-
ments par quatre placentas qui se sont réunis vers le centre et soudés entre
eux, chaque loge renferme deux ovules appartenant à deux placentas diffé-
rents, l'un au placenta de droite et l'autre au placenta de gauche. Ces deux
ovules se revêtent de deux enveloppes, deviennent anatropes el ascen-
dants, et se tournent le dos de façon que leur micropyle est inférieur cl très
rapproché du placenta.

Dans les Hartogia, il n'y a que deux placentas sur les parois internes de
l'ovaire, et par suite il n'y a que deux loges. En outre, chaque placenta, au
lieu de porter deux ovules à sa base, l'un à droite et l'autre à gauche,
n'en porte qu'un seul. 11 en résulte que quand les placentas se sont soudés
au centre de l'ovaire et ont partagé sa cavité en deux loges, chacune de ces
luges ne renferme qu'un seul ovule attaché non pas au-dessous de la ligne
de soudure des deux placentas , mais sur l'un de ces placentas, de manière
qu'on puisse reconnaître la place où l'autre ovule aurait dû naître sur
l'autre placenta.
 
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