Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0209

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
COROLLE., DISQUE. 195

:iu pétale postérieur le plus voisin, en sorte que chacun de ces deux pétales
n'est pas symétrique et ressemble complètement à la moitié d'un tics pétales
postérieurs. Enfin, le pétale antérieur est beaucoup plus petit que les autres
cl n'est point ramifié le plus souvent. Je n'ai point eu l'occasion d'observer
sur le vivant les Oligomeris, genre de Résédaeées qui n'a que deux pétales
à la corolle, et par suite il m'est impossible de dire si, à l'origine, on trouve
les traces de cinq pétales alternes avec les cinq sépales. Mais, en présence
de cette tendance constante dans toutes les Résédacées à se développer,
moins du côté antérieur que du côté postérieur, on est tout naturellement
conduit à conclure que dans ces Oligomeris qui n'ont plus que deux pétales,
ce sont les trois pétales antérieurs qui ont avorté, et l'observation sur des
fleurs à l'état parfait montre qu'en effet les deux pétales qui restent sont les
deux pétales postérieurs.

Je viens de dire que les pétales apparaissent d'abord comme des mame-
lons qui s'allongent bientôt de manière à produire une sorte de lanière
pétaloïde ; que sur les côtés de cette lanière , dans les pétales postérieurs ,
se montrent d'autres mamelons formant deux séries, l'une à droite et l'autre
à gauche, et d'autant plus jeunes qu'ils sont plus rapprochés de la base du
pétale-, enfin, que ces nouveaux mamelons s'allongent à leur tour en la-
nières pélaloïdes comme le mamelon principal sur lequel ils se développent,
en sorte que ce mamelon principal paraît comme ramifié.

Ce n'est que lorsque toutes ces ramifications du pétale sont nées et déjà
grandement développées que l'on voit apparaître, presque à la base du
pétale, un bourrelet transversal, sorte de repli qui croit très rapidement et
finit par former, avec la partie inférieure du pétale, cette écaille sur la
nature de laquelle les botanistes ont tant disserté. Cette écaille n'est donc,
à vrai dire, qu'une sorte d'appendice de l'onglet, quelque chose de tout à
fait analogue à ce qu'on remarque au sommet, de l'onglet des pétales d'un
grand nombre de Caryophyllées.

Disque. Lorsque les pétales sont nés, il se forme autour du réceptacle
devenu plus ou moins conique, une sorte de bourrelet circulaire plus déve-
loppé en arrière qu'en avant. C'est sur la partie supérieure de ce bourrelet
qu'apparaissent les étamines; quant à la partie inférieure, elle s'allonge
surtout du côté postérieur de la fleur en cette lame mince qui se recourbe
plus ou moins selon les espèces, et produit une sorte de disque sur la nature
duquel M. Aug. de Saint-Hilaire , toujours trompé par sa méthode analo-
gique, a fait les suppositions les plus singulières : c'est un gonflement du
tissu du réceptacle qui se manifeste au-dessous de l'androcée et après l'ap-
parition des étamines, tout à fait analogue au gonllement beaucoup plus
 
Annotationen